De nouvelles vidéos choquantes

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Agence Qmi

2014-10-23 14:44:00

La vidéo de l’ignoble crime de Luka Magnotta était déjà horrible. Mais jeudi matin, le jury a dû visionner 12 autres séquences bien pires encore, récupérées dans la caméra jetée par l’accusé…

De nouvelles vidéos choquantes sur Magnotta
De nouvelles vidéos choquantes sur Magnotta
Aucun des 14 jurés n’a dit un mot pendant la douzaine de minutes qu’a duré le visionnement. Et sans la musique du groupe New Order que l’on pouvait entendre dans la vidéo mise en ligne, l’ambiance est totalement différente.

Le jury a ainsi pu voir, mais aussi entendre, l’horrible mutilation de Jun Lin le 25 mai 2012. Il a également pu voir et entendre Magnotta poser des gestes sexuels sur sa victime et mimer des actes de nécrophilie. Il semble même commettre un acte de cannibalisme hors du champ de la caméra.

Trois autres vidéos, filmées une semaine plus tôt, montrent également l’inconnu apparaissant dans la première partie de la vidéo mise en ligne.

Et cet homme, jamais retrouvé par la police, a eu beaucoup de chance de s’en tirer vivant. Dans les vidéos, il apparaît attaché, les yeux bandés, en train de ronfler. On peut alors voir Magnotta s’approcher de lui avec une scie électrique.

« Est-ce que t’es ok », a demandé Magnotta à cet individu, à deux reprises.

Les vidéos, extraites par l’enquêteur Panagiotis Sarganis, permettent aussi de voir clairement le visage de Magnotta, contrairement à celle qu’il avait diffusée en ligne.
Tout comme lors du visionnement de la première vidéo, Magnotta n'a pas jeté un seul regard à ce qu'il avait lui-même filmé.

La preuve bientôt close

Magnotta a admis avoir horriblement tué, mutilé et démembré Jun Lin le 25 mai 2012 dans son appartement de Côte-des-Neiges. Il a aussi admis avoir filmé et diffusé tout son crime, en plus d’avoir envoyé des colis contenant les mains et les pieds de l’étudiant chinois à Vancouver et Ottawa.

Il plaidera toutefois la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux. Selon son avocat Me Luc Leclair, l’accusé de 32 ans souffrirait de schizophrénie.

La Couronne, qui en est à son seizième jour de preuve, devrait la compléter d’ici mardi. Viendra ensuite le tour de la défense. Des experts, ainsi que le père de Magnotta, devraient témoigner.

Le procès se poursuit jeudi, au palais de justice de Montréal.
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