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On porte le noeud papillon chez BCF!

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Agnès Rossignol

2014-11-21 15:00:00

Des avocats de BCF ont soutenu la lutte contre le cancer de la prostate en arborant un objet de coquetterie typiquement masculin. Droit-inc leur a parlé…

Me Alain Castonguay, notaire et co-responsable de l'équipe Droit immobilier
Me Alain Castonguay, notaire et co-responsable de l'équipe Droit immobilier
Tandis que la cravate est traditionnellement de rigueur quotidiennement au bureau, le nœud papillon est de sortie pour les grands événements.

Mercredi dernier, à l'occasion de la Journée internationale des hommes, certains membres du cabinet BCF n’ont pas hésité à troquer le premier accessoire d’élégance pour le second dans le cadre de la toute première campagne de financement Noeudvembre, Halte au cancer de la prostate, organisée par la Fondation Procure.

C’est le cas des associés Mes Mario Charpentier, Jean-François Dagenais, Gilles Seguin et Alain Castonguay et de M. Benoit Léveillée.

Des avocats de BCF ont soutenu la lutte contre le cancer de la prostate en arborant le noeud papillon
Des avocats de BCF ont soutenu la lutte contre le cancer de la prostate en arborant le noeud papillon
« Cette cause me touche particulièrement ; on évalue à une chance sur sept pour un homme d'être atteint du cancer de la prostate », affirme Me Gastonguay, notaire et co-responsable de l’équipe Droit immobilier qui portait le nœud papillon pour la deuxième fois de sa vie.

« Autant des hommes que des femmes ont répondu à l'appel au sein du cabinet. Il s'agit d'un engagement individuel plutôt que corporatif », souligne Me Mélanie Aubut qui en a acheté cinq. Au total, plus d'une vingtaine de nœuds ont été vendus au sein du bureau, ce qui a permis de collecter plus de 700 dollars.

L’effet papillon

Me François Beaudry
Me François Beaudry
Le nœud a été dessiné par le designer québécois Luko Marion avec la collaboration de l'animateur sportif Jean Pagé, et a été confectionné au Québec.

« Les gens posent un regard amusé. J'ai pu expliquer à des clients la raison pour laquelle je le portais », explique Me Castonguay qui l'a porté dès sept heures le matin et l’a gardé jusqu'au souper.

Me François Beaudry qui opte habituellement pour le papillon lors de galas « black tie », estime lui aussi qu'il fait son effet. « Cela a plus d'impact que si je le portais tous les jours. Il accroche l'attention. Les gens se sont interrogés. J'ai pu alors leur parlé du problème et les informer de cette alternative qu'est le Noeudvembre ».

Et les deux hommes n'excluent pas de le reporter ultérieurement.

Le nœud plutôt que la moustache

Benoit Léveillée
Benoit Léveillée
Cette première édition du Nœudvembre, soutenue par plusieurs personnalités, vise à amasser des fonds pour la recherche la sensibilisation, l'information et le soutien aux hommes atteints du cancer de la prostate et à leurs familles. Cette année 4600 québécois ont été touchés.

Si la campagne pancanadienne Movember bat son plein durant le mois, elle ne redistribue aucune somme à Procure qui est le seul organisme québécois consacré à la lutte contre cette maladie depuis plus de dix ans.

C’est pour soutenir sa mission locale que Me Beaudry préfère participer à Noeudvembre. « Il s'agit d'un événement ponctuel qui a plus d'impact que Movember. Beaucoup d'hommes portent la moustache en soutien à la cause mais ne donnent pas financièrement, il manque une étape, alors que l'achat d'un nœud va directement au profit de la fondation ».

Il indique aussi que la campagne est plus accessible selon lui, car c'est moins exigeant de porter un noeud papillon que de se tailler une moustache.

« Faire pousser la moustache, c'est ludique mais c'est beaucoup d'entretien. Or c'est le temps qui manque le plus aux avocats », ajoute le professionnel en litige civil et commercial qui a mis son nœud seulement en milieu de journée après une audience à la cour.

Pour ceux qui n’auraient pas le fameux accessoire, ils pourront se reprendre l’an prochain. Vous pourrez ainsi compléter votre garde-robe avec un nouveau modèle dessiné chaque année par une personnalité québécoise.

Ce serait peut-être l'occasion d'adopter plus souvent ce petit plus dans les cabinets ?
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