Une juge obtient une promotion
Gabriel Poirier
2022-06-10 08:30:00
Elle entrera en fonction le 2 septembre prochain pour un mandat de cinq ans. Elle succède à Ann-Marie Jones, qui occupait le poste depuis le 1er septembre 2014.
La juge Aubé avait accordé une entrevue exclusive à Droit-Inc en 2016, où elle révélait que sa vie avait « changé » à la suite de sa nomination à la magistrature. Elle siégeait à l’époque à la Cour du Québec depuis trois ans et demi.
« Ma vie a changé depuis que je suis juge, je fais attention à tout ce que je fais. Mes enfants me trouvent ben straight! (rires) Pour moi, ça va avec la fonction. Si tu veux avoir la confiance, il te faut la mériter, pas question de traverser au milieu de la rue », expliquait-elle à l’époque.
À noter que son mari, Yves Lafontaine, a été président de la Commission des droits de la personne au milieu des années 1990.
Des débuts à Sherbrooke
Nommée juge en 2012, Madeleine Aubé a d’abord exercé ses fonctions à Sherbrooke, au sein de la chambre civile. Elle occupait auparavant le poste de coordonnatrice de la Division de la santé mentale du Tribunal administratif du Québec.
Mme Dubé a commencé sa carrière en pratique privée chez Flynn Rivard en 1985, deux ans après avoir graduée de l’Université de Sherbrooke.
Elle a occupé plusieurs postes au sein de la fonction publique, ainsi que d’autres dans le domaine de l’enseignement. Elle a été professeure à l’École du Barreau, ainsi que chargée de cours à son ''alma mater''.
Dans la fonction publique, Madeleine Aubé a notamment été conseillère juridique, avocate plaidante et directrice à la Direction générale des affaires juridiques et législatives du ministère de la Justice.
Le Tribunal des droits de la personne a été créé en 1990. Il était présidait dès sa fondation par une femme, la juge de la Cour du Québec Michèle Rivet.
Yan Aubé Beaudoin
il y a 2 ansIl y a une erreur vers la fin de l'article. Il est écrit Mme Dubé au lieu de Aubé.