Confessions d’une jeune stagiaire

Le 17 juin dernier, Carline Boisvert a commencé son stage de formation professionnelle chez Bernier Fournier, situé à Drummondville. C'est la première expérience en cabinet pour cette diplômée de l'Université de Laval à Québec.

Elle a terminé sa formation professionnelle en mai dernier et a trouvé l'annonce sur le site de l'École du Barreau. Elle a alors rencontré successivement Me Isabelle Duchesne et Me Serge Bernier en entrevues.

“Ça a tout de suite cliqué", dit la jeune stagiaire, particulièrement séduite par l'esprit de ce bureau qu'elle décrit comme jeune, en expansion et tourné vers l'avenir. "Et puis, il y a une possibilité d'emploi à la fin du stage, ce qui est assez intéressant", ajoute-t-elle.

Son stage s'effectuera selon un système de rotation entre les différents champs de pratique du bureau: civil et corporatif, puis criminel et pénal, et enfin droit de la famille et de la jeunesse.

Actuellement en droit civil sous la coupe de Me Bernier, Carline se voit déjà confier des dossiers intéressants. "Actuellement je travaille sur un dossier de faillite avec beaucoup d'achats de maisons, c'est pas mal compliqué", explique la jeune femme de 23 ans.

Idées précises

Quand on l'interroge sur son domaine de pratique futur, elle répond sans hésiter le droit de la famille et de la jeunesse. "Ce qui m'intéresse, c'est l'aspect humain, faire quelque chose qui va concrètement changer la vie des gens."

Carline n'a jamais été tentée par la course aux stages à l'université ni par l'univers des grands bureaux. "Je préfère les petits cabinets, c'est plus convivial et on a une meilleure qualité de vie, on s'entraide, c'est différent des cabinets de Montréal", précise-t-elle.

Dès qu'elle a commencé ses études de droit, la jeune stagiaire savait qu'elle se dirigerait vers le barreau. "J'ai toujours voulu plaider, j'ai déjà eu une première expérience avec le tribunal école à l'université, et j'ai vraiment aimé ça", explique Carline.

Pour le moment, elle n'a pas encore eu l'occasion d'aller s'exprimer devant un juge, mais selon elle, ça arrivera très bientôt.

L'idée de la première plaidoirie n'impressionne pas l'élève avocate. "Quand on est préparé, le stress n'est pas tant présent", dit-elle confiante.