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«Une légende qui ne se remplace pas»
Agnès Rossignol
2014-10-29 15:38:00
Me Chantal Chatelain, associée et directrice du bureau de Montréal de LKD a côtoyé de près Me Raynold Langlois. Elle parle à Droit-inc de l'homme et de l'avenir du cabinet...
Pour l'avocate, aucun témoignage ne pourrait « rendre honneur à la grande contribution et à la grandeur du juriste et de l'homme » qu'il était.
Celle qui avait son bureau à côté du sien depuis 1997 lorsqu'elle est entrée chez LKD, parle de lui comme d'un compagnon de travail mais aussi d'un mentor et d'un ami.
Il était « une légende qui ne se remplace pas », ajoute-t-elle s’estimant « extrêmement privilégiée d'avoir pu apprendre à ses côtés ».
« Je lui suis extrêmement reconnaissante. Sans sa contribution, je ne serai pas la même personne ni la même avocate », exprime Me Chatelain qui est également à Winnipeg pour l'audience du Conseil canadien de la magistrature dans l'affaire de la juge Lori Douglas.
L'avocate souligne aussi la capacité du plaideur à transmettre sa passion pour le droit, son sens du devoir et l'importance qu'il donnait aux valeurs humaines.
« Il prenait la grande porte du cabinet pour saluer la personne à l'accueil. Il avait vu le dernier film, lu le dernier livre mais aussi la dernière jurisprudence de la Cour suprême. »
« L'ADN du cabinet, c'est lui »
Me Chatelain n'est pas inquiète sur l'avenir de LKD que Me Langlois avait hérité de son père et qu'il a fait vivre. « L'héritage du cabinet était important pour lui. Il n'a jamais eu peur de bien s'entourer et de déléguer pour transmettre ses connaissances, sa passion et ses valeurs ». Il avait d’ailleurs amorcer cette transition il y a plusieurs années.
« Le cabinet va continuer à vivre et à s'inspirer de lui pour s'assurer qu'il demeure fier », conclut l'associée. Je suis triste mais en même temps, nous nous réjouissons de ce qu'il nous lègue ».
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