Les meilleures « apps » pour les avocats

Régulièrement, les sites spécialisés vous suggèrent de nouvelles applications pour faciliter votre pratique d’avocat au quotidien telles la reconnaissance vocale de Dragon Dictation, l’agenda de SomNote ou la prise de notes manuscrites de PenSupremacy, indiquées par Attorney at work.

Des applications comme Lawyers Case Diary ou TimeMaster possèdent même une certaine notoriété dans le milieu. C’est d’ailleurs TimeMaster, l’une des premières applications de tenue de temps disponibles sur le marché après le lancement du iPad original en 2010, que Me André Vautour, expert en droit de l’informatique chez Lavery, utilise pour la tenue de ses heures facturables.

« TimeMaster combine un module de tenue de temps avec un module de remboursement de dépenses et me permet d’automatiser davantage certaines tâches répétitives, dit-il, comme les numéros de dossier, le nom du client, l’objet du dossier et la nature de l’entrée de temps. »

L’avocat, qui est aussi le président du conseil d’administration du cabinet Lavery, dit essayer de s’éloigner du format papier « autant que possible », qu’il juge bien moins efficace et moins rapide que le virtuel lorsqu’il s’agit de classer ou de retrouver des documents. Ainsi, il n’hésite pas à utiliser l’application Word, de la Suite Office Microsoft sur iPad.

Numérisation, scan de documents et…. lunch d’affaires !

Afin de numériser ses documents, les applications Doc Scan HD, et TurboScan ont les faveurs de Me Vautour. Il utilise notamment la seconde pour convertir ses fichiers textes en différents formats. Pour la prise de notes, l’avocat utilise l’application Notes plus, qui lui permet d’entrer du texte de plusieurs façons, par le clavier, la voix et en écriture cursive.

Alors que Me Marcel Naud, avocat en droit des marques de commerce et litige de propriété intellectuelle chez Robic utilise le gestionnaires de tâches Toodle do et l’application Scanable, Me Jean-François De Rico, associé chez Langlois Kronström Desjardins (LKD) qui exerce en droit des technologies de l’information opte pour TinyScan, capable de générer des documents PDF d’une photographie.

Me Christian Jacques, associé en droit des affaires chez Fasken Martineau, lui, préfère OneNote, associée à DocuSign et HelloSign pour la gestion des signatures électronique. Il utilise également Wunderlist, comme gestionnaire de tâches.

Quand il n’a pas rendez-vous avec un client, l’associé de Fasken utilise FreshMint, qui lui permet de se faire livrer son lunch directement au bureau. En revanche, lorsqu’il doit dîner un client, il utilise les applications OpenTable ou DINR via lesquelles il peut réserver les meilleures tables de Montréal à la dernière minute.

Vers une nouvelle révolution industrielle ?

La popularité de certaines applications est-elle le prélude à une néo-révolution industrielle appliquée à l’économie tertiaire ? C’est l’avis de Me Naud face aux nouveaux joueurs comme OpenTable qui fonctionnent et font de l’argent en se substituant à plusieurs intermédiaires.

À l’instar de ce qu’a fait iTunes aux disquaires, l’expert prédit de plus en plus de rapports de force sur le même modèle dans le marché à l’avenir. Selon lui, les joueurs dominants de demain seront ceux qui se positionneront en amont pour venir court-circuiter l’ordre établi…Et il n’est pas impossible que le phénomène s’étende au monde juridique !

Sur une note plus ludique, voici les tops 5 des avocats interrogés :