Un ex-ministre se joint à BCF
Céline Gobert
2018-07-09 14:15:00
Pour celui qui est avocat depuis 1976, ce sont l’«énergie» et l’«ambition» de l’équipe qui l’ont convaincu de rejoindre le cabinet.
« Rarement ai-je vu un cabinet qui a tant à cœur la réussite de ses clients et du Québec économique et qui ose déployer son réseau afin d’assurer le succès de ses différents mandats », a-t-il déclaré.
L’avocat, qui possède 40 ans d’expérience dans les milieux d’affaires, gouvernementaux et institutionnels, ne tarit également pas d’éloges sur «l’esprit entrepreneurial» et la «compréhension des enjeux d’affaires qui touchent les entreprises innovantes et en croissance» dont fait preuve le cabinet.
Chez BCF, il sera conseiller stratégique en développement d’affaires et accompagnera également les clients ainsi que l’équipe du cabinet dans l’élaboration de stratégies de croissance.
Une longue carrière
Ex-ministre des Finances au gouvernement du Québec (2003-2005) et ancien ministre du Revenu et du Travail (1987-1992), Me Séguin a aussi été président de la commission sur le déséquilibre fiscal (2001-2002).
Il a en outre occupé des postes de direction à la Banque de Montréal ainsi qu’au sein du groupe Vivendi, en France, en plus d’avoir pratiqué dans de nombreux cabinets de droit des affaires.
Depuis 2008, il est président de SNCO Finance, un cabinet de conseils financiers au service des entreprises qui œuvre auprès d’institutions financières et de groupes financiers privés, et a récemment été nommé au conseil d’administration du groupe COGIR, une importante société immobilière au Québec.
Me Mario Charpentier, associé directeur de BCF, s’est réjoui de cet ajout au sein du cabinet.
« Il a une connaissance intime des questions réglementaires et des politiques fiscales québécoises et canadiennes en plus d’avoir œuvré pour de grandes institutions financières et d’avoir dirigé des entreprises d’envergure et certains des ministères économiques les plus stratégiques au Québec », a-t-il déclaré, avant de saluer également son réseau d’affaires «d’une grande profondeur» et son expérience «enviable» en matière de transactions.