Un nouveau boss pour Spiegel Sohmer

En 2010, Me Dufresne fait partie des « Rising Stars - Leading Lawyers Under 40 » et se classe parmi les meilleurs avocats de moins de 40 ans du pays. Un bon présage.

Deux ans plus tard, à 35 ans, Me Dufresne succède à Me Robert Raich, qui occupait le poste d’associé directeur depuis plus de 25 ans.

A cette occasion, David Sohmer, associé fondateur du cabinet, a salué la nomination de Me Dufresne et remercié Me Raich pour son travail.

« Robert est un avocat de premier ordre, et il a été un associé directeur hors pair. Alexandre est un excellent choix pour prendre sa relève, lui qui s’est démarqué dans sa pratique et au sein de notre comité de direction ».

Il n’aura fallu que 12 années de pratique, spécialisées en planification fiscale, réorganisation corporative et litige fiscal, pour que Me Alexandre Dufresne accède au titre d’associé directeur du cabinet Spiegel Sohmer.

« Je suis très heureux d’avoir été sélectionné par mes collègues. J’ai eu la chance de devenir associé rapidement, puis d’être élu au sein du comité exécutif du cabinet. Cette nomination, je la voyais venir. C’est un cheminement qui s’est fait graduellement », explique-t-il.

Une consécration ? « Non, mais plutôt le début d’un nouveau rôle », répond-t-il, conscient que sa nouvelle fonction va lui prendre beaucoup de temps.

S’il a accepté ce nouveau défi, c’est pour insuffler dans la direction, un peu de sa patte, y « mettre son grain de sel », tout en continuant à pratiquer en parallèle.

« Je vais jongler entre les deux », dit-il, déterminé également à préserver ses loisirs et sa vie de famille.

« Je suis sportif, j’aime voyager. Je vais continuer à faire cela. Je ne compte pas passer 24 heures sur 24 au bureau, d’ailleurs, ce n’est pas la philosophie de Spiegel », explique-t-il.

L’avocat, reconnu comme l’un des meilleurs au Canada, dans son domaine (la fiscalité) selon « The Best Lawyers in Canada – 2011 », ne manque pas de projets pour 2012.

« D’abord, je vais devoir m’adapter à ce nouveau rôle, il va y avoir un temps d’adaptation pour mes collègues également, j’ai beaucoup de choses à apprendre », confie-t-il.

S’il n’envisage pas de changements majeurs quant à d’éventuelles spécialisations ou développement du cabinet hors de sa clientèle principalement montréalaise, Me Dufresne compte bien choyer ses jeunes membres, assurer la relève, soigner l’aspect humain avant tout.

« Je compte mettre l’emphase sur nos plus jeunes avocats, rendre l’environnement de travail encore plus dynamique. Nous sommes une équipe de 40 avocats, et chacun d’entre eux, chaque talent que l’on embauche, compte », conclut-il.