Montrer son doigt à Bay Street

Daphnée Hacker-B.
2012-11-08 10:15:00

L’associé fondateur du cabinet, Howard Borlack, a indiqué au quotidien Toronto Star que ce système vise à augmenter la sécurité du bâtiment en plus d’offrir un outil qui permettra de sévir contre les profiteurs.
« Dans le passé, certains individus ont parfois pris des pauses de plus de trois heures et nous n’avons aucun moyen de savoir ce genre de chose », a-t-il indiqué.
La rébellion en ligne
Ces mesures sont peu recommandables, croit David Doorey, avocat et professeur en droit du travail à la Osgoode Hall Law School.

Ils appellent même ce système « la surveillance inhumaine».
Selon une nouvelle obligation contractuelle s’appliquant aux employeurs ontariens, ceux-ci ont dorénavant le devoir de traiter leurs employés avec dignité et réserve.
Il doit bien y avoir d’autres moyens de surveiller les déplacements du personnel sans les forcer à scanner le bout de leur doigt, conclut Me Doorey.