Galambos gambade chez Spiegel
Daphnée Hacker-B.
2013-02-14 08:30:00
« Je suis très heureux de ma décision, bien qu’elle n’ait pas été facile » admet-il à l’autre bout du combiné.
En effet, il a été difficile pour le juriste anglophone de se résigner à quitter McMillan, le cabinet où il a fait ses premiers pas et a évolué près de neuf ans au sein d’une équipe qu’il a adorée.
Pourquoi être parti dans ce cas ? Après autant d’années à se pencher sur des dossiers de fiscalité, il a senti le besoin de joindre une plus grande équipe, « pour pousser plus loin mon expertise », indique le Barreau 2005.
Chez Spiegel Sohmer, il fait maintenant partie d’une équipe de 17 avocats voués au droit fiscal, que ce soit en fiscalité d’entreprises, en réorganisation ou en planification successorale.
Satisfait de sa nouvelle équipe, l’avocat affirme être entouré d’experts avec qui il est stimulant d’affronter les nouveaux défis qui l’attendent.
Le droit, pas un premier choix
Avant d’entamer ses études en droit à l’Université de Montréal, Me Galambos a effectué un baccalauréat en psychologie à McGill.
Joueur de guitare classique, il a été attiré par les études supérieures en musicothérapie, une thérapie qui vise l’utilisation de la musique pour améliorer les capacités mentales et physiques d’un individu.
C’est en constatant qu’il en avait pour huit années supplémentaires d’études qu’il a décidé de se tourner vers le droit.
« Je cherchais un domaine qui serait stimulant intellectuellement et je ne me suis pas trompé! » lance-t-il.
En plus de son travail, Me Galambos aime être impliqué dans sa communauté, auprès d’organismes où sa formation en psychologie est aussi utile que celle en droit fiscal.
L’un des organismes pour lequel il offre des services pro-bono se consacre d’ailleurs aux enfants ayant une déficience intellectuelle.
« Selon moi, il est très important d’être plus qu’un avocat, il faut profiter de nos connaissances spécifiques pour aider les personnes qui se consacrent à des causes sociales d’importance », conclut-il.