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Un labo pour mettre de l’IA dans le droit

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Delphine Jung

2017-07-11 11:00:00

Le laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal se lance à fond dans les nouveaux enjeux de l’intelligence artificielle appliquée au droit.
Le laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal se lance dans les nouveaux enjeux de l’IA appliquée au droit
Le laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal se lance dans les nouveaux enjeux de l’IA appliquée au droit
Début juin, le laboratoire a d’ailleurs lancé une cellule d’innovation qui a pour but de penser et tester des outils prédictifs qui feront avancer la modernisation du processus judiciaire dans la lignée de ses travaux de recherche.

« Nous avons commencé un nouveau cycle de recherche en IA », explique l’avocat Valentin Callipel, chargé de mission au laboratoire de cyberjustice créé en 2010.

Il rassemble 36 chercheurs des États-Unis, du Canada, d’Australie et d’Europe qui « s’intéressent à l’incidence de la technologie sur la justice et comment cela peut améliorer l’accès à la justice », dit-il.

L’équipe est multidisciplinaire, puisqu’elle se compose de chercheurs en sociologie, et en anthropologie, d’informaticiens, de spécialistes de la gestion du changement, etc.

Le but est donc de voir comment l’intelligence artificielle peut rendre l’accès à la justice plus facile, comment elle peut rendre les différents acteurs plus autonomes et comment elle peut contribuer à améliorer le fonctionnement de la justice.

« On pourrait par exemple aboutir à quelque chose qui permet au citoyen de préparer des procédures en ligne sans l’aide de personne », ajoute Me Callipel qui insiste sur l’aspect très concret des travaux menés par le laboratoire.

Premier outil qu’il a développé, PARLe, pour Plateforme d'Aide au Règlement des Litiges En ligne, il y a quelques mois.

« C’est une plateforme de résolution de litiges mise à la disposition de tous les consommateurs québécois pour les aider à faire valoir leurs droits. Elle a été adaptée aux besoins particuliers de l'Office de protection du consommateur », rappelle Me Callipel.

Tous les outils que le laboratoire conçoit sont Open Source, pour que le maximum de personne y ait accès. « Nous voulons sortir d’une logique classique de propriété intellectuelle », précise-t-il.

Pour chacun de ses projets, le laboratoire reçoit un soutien financier du Fonds canadien de l’innovation ou encore du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

Dernièrement, le laboratoire a obtenu une subvention de recherche du Fonds de recherche du Québec dans le cadre d’un projet international Québec-Belgique en partenariat avec le Centre Perelman de philosophie du droit de l’Université Libre de Bruxelles. Ce projet portera sur le droit algorithmique et la migration des normes juridiques dans les dispositifs techniques.

Un partenariat avec IVADO, l’Institut de valorisation des données, qui est un pôle universitaire de recherche scientifique et économique en science des données est aussi effective depuis peu.

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1 commentaire
  1. Intéressé
    Intéressé
    il y a 7 ans
    Open Source
    Bonjour,
    Où sont les codes des solutions open source développées à ce jour? Je ne les trouve pas en ligne ni dans aucune librairie de codes... Merci!

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