Coupable en un « clic »!
Julie Tondreau
2017-10-26 11:00:00
En février dernier, une conseillère-cadre en santé et sécurité au travail envoyait par courriel un rapport d’expertise psychiatrique ainsi qu’un avis de retour au travail à l’employé concerné et à son supérieur.
Lors de l’envoi, celle-ci a, par automatisme, réutilisé un modèle de courriel antérieur comprenant un tiers destinataire en copie conforme qui n’était pas autorisé à recevoir ce rapport.
Le Conseil de discipline de l'Ordre des CRHA/CRIA (Conseillers en Ressources Humaines agréée et Conseillers en Relations Industrielles agréés) a déclaré coupable cette conseillère-cadre pour avoir enfreint l’article 60.4 du Code des professions, ayant transmis par erreur un rapport confidentiel par courriel à une personne non autorisée à recevoir l’information. Il est d’avis que cet automatisme démontre une imprudence de la part de l’employée ainsi qu’une absence de mesures de sécurité efficaces pour assurer le secret des renseignements de nature confidentielle contenus dans le rapport transmis par courriel.
Cette décision nous rappelle l’importance, sinon l’obligation d’utiliser des moyens sécurisés pour l’envoi de documents confidentiels. La facilité et la vitesse à laquelle les technologies de l’information nous permettent de transmettre nos communications peuvent malencontreusement nous amener à adopter des comportements négligents face à la sécurité des communications échangées et, ainsi, à commettre des erreurs irréparables.
Il existe maintenant des outils simples, rapides et efficaces permettant de sécuriser la transmission des documents de nature confidentielle. Cela vaut-il vraiment la peine de s’en passer?
Si le sujet vous intéresse, prenez connaissance de l’article de Me Antoine Guilmain et Me Antoine Aylwin, avocats spécialistes de la question chez Fasken Martineau DuMoulin S.E.N.C.R.L., S.R.L.
Anonyme
il y a 7 ansLa plupart des outils technologiques sont bourrés de gadgets que la majorité des utilisateurs ne maitrisent pas. Les fabriquant de TV on fini par comprendre le syndrome de la télécommande multifonctions, mais pas les concepteurs de logiciels.
En accélérant l'accès à ces gadgets par des raccourcis prenant la forme d'icones, on éloigne les usagers des libellés un peu plus explicite que l'on retrouve dans les menus, et on augmentent les risques de mauvaise utilisation des fonctionnalités des logiciels.
Ajoutez à ça des variations introduites dans les menus, les raccourcis, et le fonctionnement des gadgets, lors des mises à jours du logiciel, et la pression du boss pour livrer toujours plus vite et atteindre les nouveaux objectifs de rendement, et ça donne ce genre de résultats.
Welcome to the brave new world (le paradis des syndics adjoints).