Les avocates font jaser à Toronto !
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André Giroux
2010-05-25 08:30:00
Elle met en cause l’une des figures dominantes pour l’avancement des avocates en Ontario : l’associée directrice régionale de l’Ontario chez McCarthy Tétrault, Me Kirby Chown.
''Toronto Life'' présente ce mois-ci l’histoire de Me Diane LaCalamita.
L’avocate poursuit McCarthy pour 12 millions de dollars.
Motif : discrimination.
Exclusion du ''boy’s club'' ou avocate incompétente?
« L’histoire divise Bay street », écrit la journaliste Kelly Pullen.
« La réclamation tient en 66 pages, précise la journaliste. Elle fut largement photocopiée et distribuée dans le milieu financier. »
Cette histoire remonte à 2000.
Les nouvelles technologies nourrissaient les cabinets d’avocats. McCarthy voulait profiter de la manne. Il a attiré l’avocate de dix ans d’expérience dans ce domaine en lui offrant un salaire de départ annuel de 200000$ plus bonus. L’avocate affirme avoir aussi reçu des offres, à l’époque, de Heenan Blaikie, Fasken Martineau, et Ogilvy Renault.
La suite des choses n’a pas été heureuse. L’avocate allègue notamment que le cabinet n’a pas respecté ses engagements sur son accès au statut d’associé et l’a exclue d’une équipe de travail œuvrant dans son champ d’expertise.
La mésentente s’est terminée par le congédiement de l’avocate en juin 2006.
Dans sa défense, McCarthy allègue que Me LaCalamita n’a pas atteint les critères requis pour devenir associée, qu’elle ne respectait pas les échéances et qu’elle n’atteignait pas l’objectif d’heures facturables.
La journaliste relève qu’en 2004, la firme Catalyst a produit un rapport pour McCarthy, couvrant la période 1999 à 2003.
On y lit que les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à quitter le cabinet et proportionnellement deux fois moins nombreuses à accéder au statut d’associé.
Une majorité de femmes affirment subir des stéréotypes, perçoivent une différence dans le type de tâches accomplies par un homme ou une femme et se sentent exclues du ''boy’s club''. Elles estiment que les critères pour devenir associés sont flous.
Bien que le point de départ de l’article de Kelly Pullen soit le cas de Me LaCalamita, la journaliste aborde le fameux « plafond de verre ».
Elle rappelle le cas de Me Joy Casey qui, en 1998, a poursuivi Blakes pour 1,1 million de dollars. Le recours s’est soldé par une entente hors cour confidentielle. Me Casey a depuis créé l’organisme ''A Call to Action Canada'', un organisme qui promeut la diversité au sein des cabinets d’avocats.
Un article qui provoquera certainement la réflexion, et peut-être des débats enflammés.
Les choses ont-elles changé chez McCarthy depuis 2006 ?
En 2008, Kirby Chown, associée directrice régionale de l’Ontario pour le cabinet d’avocats depuis 2002 a reçu deux prix importants : le Prix de la présidente, la plus haute mention qu’accorde la ''Women’s Law Association of Ontario'' et la Médaille du Barreau, la plus haute distinction décernée par le Barreau du Haut-Canada.
Le Barreau décrivait ainsi Me Chown lors de la remise de la Médaille, en 2008 : « Elle a lancé plusieurs initiatives novatrices dans le cabinet où elle travaille afin d'accroître l'avancement des avocates et de mettre en place des politiques sur l'équilibre vie professionnelle-vie personnelle afin d'aider les jeunes avocates. L'une de ces initiatives est le Women's Initiative Network, qui a eu un impact profond sur la culture du cabinet et l'avancement des femmes. »
Aussi en 2008, McCarthy Tétrault et sa directrice régionale de l’Ontario s’associaient à l’Université de Toronto pour offrir un programme inédit de leadership à l’intention des avocates.
Alors en 2010, chez McCarthy Tétrault ou ailleurs, trouve-t-on des ''boys clubs'', des ''women clubs'' ou des ''lawyers clubs''?
LoGos
il y a 14 ansCe débat semble bon mais, il ne faut pas faire abstraction des choix personnels de chaque personne, du temps et des priorités de chacune d'entre elles. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. Ceci étant dit, il est impératif d'avoir un lawyers club fondé sur les compétences, sur les engagements et les sacrifices entre famille et travail. Seulement les personnes qui ont fait ces choix douloureux peuvent gravir les échelons, pour les autres, il faut vivre avec la conséquence des ses choix !
Anonyme
il y a 14 ansJe suis plus ou moins d'accord avec vous. Oui il faut vivre avec les conséquences de ses choix, mais qui a décidé que ça devait absolument être comme cela dans les gros bureaux d'avocats?
Ceux qui font ces sacrifices pourraient être encore plus performants et fidèles à leur bureau si on respectait d'avantage leurs désirs!
Je ne parle pas seulement des femmes, il y a aussi des hommes qui aimeraient améliorer leur qualité de vie...
> Ce débat semble bon mais, il ne faut pas faire abstraction des choix personnels de chaque personne, du temps et des priorités de chacune d'entre elles. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. Ceci étant dit, il est impératif d'avoir un lawyers club fondé sur les compétences, sur les engagements et les sacrifices entre famille et travail. Seulement les personnes qui ont fait ces choix douloureux peuvent gravir les échelons, pour les autres, il faut vivre avec la conséquence des ses choix !
le nouveau
il y a 14 anstout ça pour des fonctionnaires de grands bureaux Torontois ces gens là n'ont pas de clients à l'évidence !!!
Sinon, ils sauraient qu'il s'agit d'un débat futile, le client choisi son avocat et non l'inverse!!! A moins bien sûr d'une perversion momentanée!!! En effet, il faut vivre avec les conséquences de ses choix !!
Me
il y a 14 ans>>>> tout ça pour des fonctionnaires de grands bureaux Torontois ces gens là n'ont pas de clients à l'évidence !!!
bureaux torontois VIRGULE OU POINT-VIRGULE... clients VIRGULE à l'évidence. À moins VIRGULE bien-sûr VIRGULE. Un point d'exclamation suffit. (Non seulement un par proposition suffit, mais plutôt un par page).
Me
il y a 14 ansIl faut savoir tenir son cabinet par les ... si on veut avance. Par exemple: se garder un stock de photocopies de dossiers qui feront un scandale monstre si ça sort en public. C'est ce que je fais. Personne ne me pliera sur les pieds et ça fonctionne très bien.
GBS
il y a 14 ans> Il faut savoir tenir son cabinet par les ... si on veut avance. Par exemple: se garder un stock de photocopies de dossiers qui feront un scandale monstre si ça sort en public. C'est ce que je fais. Personne ne me pliera sur les pieds et ça fonctionne très bien.
GBS
il y a 14 ansIl manquait mon commentaire au précédent...
Votre cabinet devrait aller chercher un anton piller pour les dossiers et les copies, une autre injonction pour vous interdire de diffuser quoi que ce soit, vous renvoyer sous escorte, et porter plainte au syndic.
Même quelqu'un qui fait ce commentaire par bravade ou fanfaronnerie mérite de se faire remercier immédiatement.
Me
il y a 14 ans>>>>>> Votre cabinet devrait aller chercher un anton piller pour les dossiers et les copies, une autre injonction pour vous interdire de diffuser quoi que ce soit, vous renvoyer sous escorte, et porter plainte au syndic.
Un avocat est lié par le secret professionnel. Faire des copies sans les diffuser n'est pas de nature à enfreindre le secret professionnel. L'infraction se commet au moment de la diffusion, chose que je n'ai pas fait. Il est préférable de se la fermer si vous ne comprenez pas le Cda et le Cprof.
Une injonction, en absence de faute civile, ne s'accorde jamais pour empêcher un acte futur que la loi prohibe. Il faut faute, donc ouverture à une injonction provisoire pour donner ouverture à la permanente. Sans diffusion, il n'y a pas de faute. Vaut mieux fermer sa yeule faut de connaître les principes en matière d'injection.
Quant à l'Anton Piller, elle est une exception au droit à la vie privée. Qu'est-ce qui vous fait dire que j'ai une expectative à cela quant au lieu où je garde ces documents? :)
Quant au renvoi, je suis trop précieux pour mon cabinet pour qu'ils puissent se permettre de faire cela.
Anonyme
il y a 14 ans> Quant au renvoi, je suis trop précieux pour mon cabinet pour qu'ils puissent se permettre de faire cela.
Quel verbiage inutile! Vous faites du vent, « Me », rien de plus. Se vanter de la sorte et ne pas avoir le courage de signer de son véritable nom, ça fait de vous un simple poltron imbu de sa propre personne.
Me
il y a 14 ans>>>>> Même quelqu'un qui fait ce commentaire par bravade ou fanfaronnerie mérite de se faire remercier immédiatement.
Je le fais par altruisme. C'est un conseil fort efficace à tous ceux qui désirent éviter d'être mis à la porte pour des motifs frivoles.
Me
il y a 14 ans> Quel verbiage inutile! Vous faites du vent, « Me », rien de plus. Se vanter de la sorte et ne pas avoir le courage de signer de son véritable nom, ça fait de vous un simple poltron imbu de sa propre personne.
Il suffit que certains associés-clés savent que je tiens le cabinet par les couilles, ce qui est le cas. Quant au public de droit-inc, c'est inutile.
GBS
il y a 14 ans>se garder un stock de photocopies de dossiers qui feront un scandale monstre si ça sort en public. C'est ce que je fais.
>L'infraction se commet au moment de la diffusion, chose que je n'ai pas fait.
>Il suffit que certains associés-clés savent que je tiens le cabinet par les couilles, ce qui est le cas.
Très cher Me,
Menacer, même implicitement, de violer le secret professionnel pour "tenir votre cabinet par les couilles" est une faute. Peut-être devriez-vous tout de suite contacter l'assureur, si vous êtes réellement un avocat.
Oui, il est possible d'obtenir une injonction AVANT qu'une faute ne soit commise, sur le simple fait d'une probabilité suffisante qu'elle soit commise dans le futur. Inutile d'attendre que les menaces soient concrétisées avant de demander une ordonnance de la Cour. Vous le saurez pour l'avenir, ça peut vous être utile.
Quant à l'Anton Piller, c'est dans le but d'être exhaustif. Si vous menacez votre cabinet de violer le secret professionel pour protéger votre emploi, ou pour vous assurer de l'avancement, on peut raisonablement penser que vos "copies" puissent être cachées ailleurs que dans votre bureau, et que vu votre façon de vous comporter, vous soyez tenté de détruire la preuve de vos extortions.
Si un cabinet sait qu'un élément tel que vous travaille en son sein, avec un danger potentiel que le secret professionel soit violé, sans qu'il agisse, il commet une faute énorme également. D'où la suggestion qu'ils agissent au plus vite et vous mettent à la porte tout en avisant le syndic de votre façon d'agir.
Finalement, vous démontrez nécéssairement un manque de professionalisme et de dignité en suggérant, et même en conseillant, à d'autres avocats de menacer leur employeur ou leurs associés de ne pas respecter leur devoir de confidentialité pour obtenir de l'avancement.
C'est honteux. Heureusement, la grande majorité des avocats considèrent le secret professionnel comme sacro-saint.
Me
il y a 14 ansLa preuve de la détention de renseignements protégés par le secret professionel est très très loin de suffire au standard de "probabilité que la faute (leur diffusion) sera commise". Si vous n'êtes pas d'accord avec cette affirmation, vous consentez que ce type d'injoction puisse être obtenu contre tout membre du Barreau du seul fait qu'ils détiennent des infos protégés :) Ridicule et con.
Me
il y a 14 ans>>>>>>> Menacer, même implicitement, de violer le secret professionnel pour "tenir votre cabinet par les couilles" est une faute.
L'article du Cda, je vous prie...
Me
il y a 14 ans>>>>> Quant à l'Anton Piller, c'est dans le but d'être exhaustif. Si vous menacez votre cabinet de violer le secret professionel pour protéger votre emploi, ou pour vous assurer de l'avancement, on peut raisonablement penser que vos "copies" puissent être cachées ailleurs que dans votre bureau, et que vu votre façon de vous comporter, vous soyez tenté de détruire la preuve de vos extortions.
D'accord. Alors la Anton Piller sera "requérable" à partir du moment où la menace est faite, n'est-ce pas? :) En date d'aujourd'hui cet élément n'y est pas. Rejeté avec dépens.
GBS
il y a 14 ans>La preuve de la détention de renseignements protégés par le secret professionel est très très loin de suffire au standard de "probabilité que la faute (leur diffusion) sera commise".
C'est votre menace de dévoiler des secrets, révélée à des "associés-clés" pour les "tenir par les couilles" qui est l'objet de l'injonction! Vous proposez de faire peur à des associés-clés pour éviter un renvoi frivole ou pour obtenir de l'avancement! Arrêtez d'essayer de diluer vos propos précédents.
>L'article du Cda, je vous prie...
2.00.01, 2.01, 3.00.01, et SURTOUT 3.06.01, 3.06.05.01, 3.06.06.
Menacer de violer le secret professionnel d'un client pour obtenir de l'avancement dans votre cabinet, vous alléguez que ce n'est pas illégal? Et de proposer aux lecteurs de droit inc. non plus? Sans parler d'extortion!
>Alors la Anton Piller sera "requérable" à partir du moment où la menace est faite, n'est-ce pas? :) En date d'aujourd'hui cet élément n'y est pas.
Vous êtez confus. C'est vous-même, plus haut, qui avez dit que des associés-clés de votre cabinet savent que vous avez des documents que vous pourriez rendre publics et les embarasser, ce qui vous permet de les "tenir par les couilles".
Alors expliquez-moi, vouliez-vous dire que vous les tenez par les couilles littéralement, au propre? Faites-vous une confidence en ce qui concerne vos tâches moins glorieuses au sein d'un cabinet particulièrement libertin?!
Me
il y a 14 ansLe Cda que j'ai parle de commission effective, la menace n'y figure pas comme infraction.
Anonyme
il y a 14 ans>la menace n'y figure pas comme infraction.
Me est une vrai girouette: il plaide pour une interprétation stricte du cda quand il se fait pogner les culottes baissées (en l'espèce), et il déplore l'élasticité du cda, entre autres choses, quand il a envi de chialer sur l'arbitraire du droit disciplinaire.
Anonyme
il y a 14 ansil y a des infractions de menaces de faire une infraction déontologique au c.d.a ????? c'est une des choses les plus ridicules que j'ai lues dans les commentaires sur droit-inc. Je vote avec Me là-dessus. a mon sens il ne commet aucune faite.... a part celle de l'honneur et dignité, mais comme on le connait pas, il est très safe.
Me
il y a 14 ans>>>> Vous êtez confus. C'est vous-même, plus haut, qui avez dit que des associés-clés de votre cabinet savent que vous avez des documents que vous pourriez rendre publics et les embarasser, ce qui vous permet de les "tenir par les couilles".
En effet. Quelques uns savent ce que j'ai. Il y a lieu d'accorder une Anton Piller si le détenteur menace de les dévoiler. Tant que ce n'est pas fait, j'en reste dépositaire ce qui n'est pas une faute donnant ouverture à une injonction. Si vous voulez débattre injonction avec moi, vous avez trouvé un bon match:)
Me
il y a 14 ans>>>> Alors expliquez-moi, vouliez-vous dire que vous les tenez par les couilles littéralement, au propre? Faites-vous une confidence en ce qui concerne vos tâches moins glorieuses au sein d'un cabinet particulièrement libertin?!
Bien-sûr. Il est bon que certains associés-clés savent que leurs carrières peuvent être détruites. C'est un contrat qui procure des avantages à la foi à moi et à eux. Depuis des années, les parties sont très contentes avec le deal.
anonyme
il y a 14 ansvisiblement yen a ici qui n,ont aucune idee de ce qu'est une injonction. Me a 100% raison.
anonyme
il y a 14 ans> Me est une vrai girouette: il plaide pour une interprétation stricte du cda quand il se fait pogner les culottes baissées (en l'espèce), et il déplore l'élasticité du cda, entre autres choses, quand il a envi de chialer sur l'arbitraire du droit disciplinaire.
en droit on appelle ça un excellent plaideur, ce qu'il est.