Geneviève Sabourin à Denis Lévesque : «Ça a détruit ma vie à tous points de vue»
Agence Qmi
2012-10-19 09:02:00
Avant qu’elle ne se présente à la réception du chic immeuble où réside Alec Baldwin, au mois d’avril, la jeune femme affirme avoir entretenu une «relation à distance» avec le populaire acteur.
Le tout débute en 2002 alors qu’ils se parlent lors d’un souper organisé par les producteurs du film «Les aventures de Pluto Nash», dont le tournage avait lieu à Montréal.
«Puis, on ne s’est pas reparlé pendant 10 ans», dit-elle.
En 2012, celle qui a étudié à l’Actors Studio de New York a comme projet d’aller travailler dans la Grosse pomme. Elle contacte donc l’un des producteurs du film «Les aventures de Pluto Nash», avec qui elle a conservé des liens professionnels.
Selon l’actrice, c’est lui qui l’aurait mise en contact avec Alec Baldwin.
«Il m’a dit : je lui ai donné ton numéro et Alec va t’appeler. J’ai dit : pardon? Il m’a dit : oui, il se souvient très bien de toi, il m’a demandé ton numéro. Je lui ai donné immédiatement et il va t’appeler sur ton cellulaire», raconte-t-elle.
À partir de là, Baldwin et Sabourin se seraient rapprochés. L’actrice raconte même qu’Alec Baldwin «l’appelait tous les jours durant cette période».
Le tout s’est échelonné sur «quelques semaines et ensuite on a décidé de se voir».
Tête-à-tête
Selon les dires de Geneviève Sabourin, le populaire acteur et elle auraient passé toute une soirée en tête-à-tête lors de la Saint-Valentin, en 2012.
«Alec est venu me chercher, on est allé au théâtre voir une pièce d’un de mes auteurs préférés, sur Broadway. [...] Ensuite il m’a emmenée «backstage» rencontrer les acteurs, des gens comme Alicia Sylvestone. Et ensuite, il m’a invitée au restaurant, un très bon restaurant, et puis, on a fini la soirée de façon plus romantique.»
Elle affirme avoir prévenu Alec Baldwin de son «code d’éthique» qui consistait à dire aux hommes qui flirtaient avec elle qu’elle voulait se marier et avoir des enfants, ce qui aurait plu à la vedette new-yorkaise.
«Je pense qu’on avait le cœur à la même place, sur les mêmes rêves. Et ça, ça ma séduite complètement», dévoile Geneviève Sabourin.
Lorsque Denis Lévesque lui demande si elle a fait l’amour avec lui, la jeune femme rougit.
«C’est toute une question! La réponse, c’est oui.»
«Le lendemain matin, il m’a prise dans ses bras et il m’a dit : moi je te ferais des omelettes le restant de ma vie», assure-t-elle. Moi j’étais comme, moi aussi j’en voudrais! Je suis naïve? Non, je laisse mon cœur aller.»
Relation à distance
Même s’il ne s’agissait que d’une seule nuit, Mme Sabourin affirme qu’elle a cru que cette relation à distance pouvait devenir plus sérieuse.
«En fait, la suite des conversations allait toujours dans ce sens. Il me demandait des trucs du genre : déménagerais-tu à New York, serais-tu prête à quitter ton pays?»
Elle raconte qu’après quelques mois de correspondance, elle s’est rendu compte qu’il y avait quelqu’un de «très important» dans sa vie et qu’elle voulait mettre fin à leur relation.
Mais lorsqu’elle aborde le sujet avec lui, «il ne veut pas (lui) confirmer».
Afin de mettre fin à leur idylle, Geneviève Sabourin l’a retiré de sa liste d’amis sur le réseau social Facebook. En annulant le tout, les courriels échangés par ce média se sont effacés, ce qui constituait l’élément principal de sa défense en cour.
Puis, elle raconte que c’est l’acteur qui «est revenu à la charge avec des appels téléphoniques quelques jours, quelques semaines plus tard.»
L’arrestation
Au moment où Geneviève Sabourin se présente à l’appartement d’Alec Baldwin, le 8 avril dernier, seule sa fiancée y est.
Mme Sabourin se souvient très bien du moment où les agents l’arrêtent et lui passent les menottes.
Ayant amené son chien ce soir-là, elle attend à l’extérieur de l’immeuble après avoir demandé au gardien de contacter M. Baldwin afin qu’elle puisse lui parler.
Mais après une dizaine de minutes, elle attend toujours. Elle retourne donc demander qu’on rappelle chez M. Baldwin, croyant qu’il l’a oubliée.
«Mais en fait, c’est parce qu’on attendait la police, mais moi je ne le savais pas, dit-elle. Je voulais juste lui dire que j’avais envie de prendre un café et que j’avais l’impression ne pas savoir toute son histoire.»
C’est ce soir du 8 avril qu’elle a été arrêtée et qu’elle a dû passer 36 heures en prison.
«Ça a détruit ma vie à tous points de vue», affirme Mme Sabourin.
Règlement hors cour
«J’ai voulu pendant les sept derniers mois avoir une entente hors cour pour régler une histoire privée et que ça demeure privé. Je n’ai pas réussi», dit-elle.
Selon Me Jean-Pierre Rancourt, ils étaient certains que les plaintes portées contre Mme Sabourin allaient être retirées puisqu’il était davantage question d’infidélité que de véritable menace.
«Il suffit de savoir que la relation qu’elle avait avec lui était extrêmement privilégiée, ce qui permettait à Geneviève de l’appeler ou d’aller le voir», avance-t-il.
Pour Me Rancourt, il est peu probable qu’un homme de la carrure d’Alec Baldwin ait peur d’une femme «qui pèse 100 livres».
«On pense plus que ce qui est arrivé, c’est qu’il était fiancé et qu’il ne disait pas toute la vérité à Geneviève. Et là, pour s’en sortir avec sa fiancée, il y a eu des plaintes de portées», croit l’avocat.
Il va même jusqu’à affirmer que «c’est une niaiserie» et «que ça ne vaut pas la peine d’aller faire un procès devant jury».
Procès juste et équitable?
Le procureur chargé de la cause de Mme Sabourin serait un ami d’Alec Baldwin, ce qui fait craindre le pire à Me Rancourt.
«Il me semble qu’il y a un petit conflit d’intérêts», lance l’avocat.
Même son de cloche de la part de l’accusée.
«Je me présente un peu contre le roi de New York, parce que c’est lui qui fait la campagne I love New York. Alors quelles sont mes chances d’avoir un procès équitable dans ces conditions-là, avec un homme qui a tous ses contacts, devant des New-Yorkais?»
Geneviève Sabourin devra revenir en cour le 27 novembre prochain pour une audience qui permettrait aux deux parties de passer un accord. Le cas échéant, elle devra faire face aux cinq chefs d’accusation de harcèlement déposés contre elle par l’homme duquel elle était amoureuse, Alec Baldwin.
Me(e)
il y a 12 ans"Afin de mettre fin à leur idylle, Geneviève Sabourin l’a retiré de sa liste d’amis sur le réseau social Facebook. En annulant le tout, les courriels échangés par ce média se sont effacés, ce qui constituait l’élément principal de sa défense en cour."
C'est de la BS. En bloquant des amis FB, on conserve l'historique des conversations. Je sais, je l'ai fait à quelques reprises et je conserve toujours l'historique de mes conversations privées, de même que les commentaires publics.
Anonyme
il y a 12 ansJe suis content que Me le soulève. Je trouve que les prétentions de Mme Sabourin ne tiennent pas. On garde l'historique au complet dans les archives.
mtre
il y a 12 ans1-elle a l'air radieuse sur la photo pour quelqu'un dont la vie a été détruite.
2- "Lorsque Denis Lévesque lui demande si elle a fait l’amour avec lui, la jeune femme rougit.
«C’est toute une question! La réponse, c’est oui.»" Qu'est-ce qui est "toute une question"??? Ils ont baisé ou pas? Si elle a fait l'amour avec lui, elle devrait s'en rappeler, non?
Par contre
il y a 12 ansVous avez tous deux raison, par contre, si l'un des deux efface le fil de la conversation, ça l'efface pour l'autre aussi. Les conversations sur fb ne sont pas une boîte de réception, mais bien un fil de conversation.
Bernard Bujold
il y a 11 ans__GENEVIÈVE SABOURIN ET LA JUSTICE AMÉRICAINE -__
par Bernard Bujold (LeStudio1.com) -
L’actrice québécoise Geneviève Sabourin devra faire à la justice américaine dans une semaine soit le 27 novembre prochain, à moins qu’il y ait règlement hors cours.
L’accusée est inquiète de l’objectivité d’un procès éventuel car le plaintif, l’acteur vedette américain Alex Baldwin, est considéré comme une véritable icône à New-York et il est ami avec plusieurs politiciens new-yorkais. Il est également le porte-parole de la campagne de promotion: ” I love New-York.”
L’histoire de Geneviève Sabourin fait penser à deux autres causes célèbres où les accusés ont tout deux critiqué le manque d’objectivité du système de justice des États-Unis, celle de Conrad Black et celle de Dominique Strauss-Kahn.
À suivre!