Gowling s’engage pour la santé mentale
Elyse L. Perreault
2018-10-29 12:00:00
Le programme est le résultat d’une initiative du Conseil de diversité et d’inclusion de la firme, conseil qui compte une douzaine de membres au niveau national et qui a vu le jour il y a quelques années.
« Nous nous sommes questionnés à savoir ce qu’on pouvait faire concrètement pour appuyer tant les professionnels que l’ensemble du personnel face aux situations personnelles difficiles qu’ils pourraient être appelés à vivre », explique Me Giovanna Spataro, associée et directrice du Conseil de diversité et d’inclusion au cabinet de Montréal.
L’initiative est présidée par Me Peter Lukasiewicz, directeur des associés directeurs. Elle implique une stratégie globale qui s’applique au niveau pancanadien.
Le Conseil a mis l’emphase sur plusieurs sujets de sensibilisation depuis sa naissance et Gowling offre d’ailleurs une formation sur les préjugés inconscients depuis plusieurs années. Cela dit, le Conseil était d’avis qu’il y avait place à un pas de plus pour aborder la santé mentale, sujet qui touche énormément de gens, de près ou de loin.
Se donner des moyens
Le 10 octobre, les avocats et autres employés de Gowling ont appris que les montants indemnisés par leur assurance collective pour tous les services qui concernent la santé mentale avaient plus que doublé. La nouvelle aurait été accueillie avec enthousiasme.
« On veut que Gowling soit un endroit où il fait bon travailler! », souligne Me Spataro.
Elle mentionne que le bien-être psychologique de quiconque travaille chez Gowling a toujours été au coeur des mandats et des préoccupations du cabinet et qu’il apparaissait important que les employés n’aient pas à se soucier de leurs économies s’ils ont besoin d’avoir accès à des ressources qui peuvent les aider lors d’un épisode plus difficile, qu’il soit lié ou non à leur emploi.
Apprendre, éduquer et sensibiliser
Outre cette initiative hors du commun, l’avocate explique que le programme « Nos gens d’abord » passe surtout par de la formation continue, de l’éducation et de la sensibilisation pour contrer le tabou qui persiste encore aujourd’hui au sujet de la santé mentale.
« C’est à force d’en parler qu’on va pouvoir changer la mentalité et l’attitude des gens », souligne celle qui pratique chez Gowling depuis 2006 et qui s’y est associée en 2008.
À compter de l’année dernière, des personnes au sein de chaque cabinet canadien ont reçu une formation pour pouvoir offrir rapidement des services de premiers soins en santé mentale à tous leurs collègues qui pourraient avoir des besoins urgents.
Toujours en lien avec le bien-être des employés en tant que priorité, Me Spataro nous informe que Gowling a récemment mis en place un projet pilote visant l’implantation d’une politique de travail flexible pour tous les membres du personnel. Les résultats restent à voir, mais il semble que les employés accueillent positivement les initiatives de ce grand cabinet.