Lavery accueille 22 nouveaux stagiaires
Camille Dufétel
2023-03-31 10:15:00
Amélie Journet, cheffe talents et développement professionnel chez Lavery pour l’ensemble des bureaux, qui travaille avec une équipe chargée du recrutement universitaire, estime que la Course a été extraordinaire pour plusieurs raisons cette année.
« Entre autres par le fait qu’on avait cette année des entrevues en présentiel alors que ça faisait plusieurs années que nous étions à distance », souligne-t-elle.
Selon l’entente de la Course, les premières entrevues étaient virtuelles, mais les deuxièmes étaient en personne dans les bureaux.
« Être capable d’accueillir des étudiants à nouveau, ça amène une belle énergie autant pour nous que pour les étudiants qui nous l’ont dit », remarque Mme Journet.
Un souper de clôture avec les étudiants finalistes a d’ailleurs eu lieu le 22 mars dernier, permettant d’échanger avec eux dans un contexte un peu plus informel.
Quels stagiaires ?
Isabel Baltzan (McGill), Léa Brousseau-Bellavance (McGill), Stéphanie Cech (UdeM), Gabrielle Dickins (McGill), Clara Fortin (UdeM), Laurence Isabelle (UdeM), Philippe Juhos (UdeM), Joseph Lauzon-Potts (UdeM), Jimmy Marneris (UQÀM), Francis Sabourin (Université de Sherbrooke), Arielle Supino (UdeM), et Alex-Anne Trudeau (UQÀM) ont été sélectionnés à Montréal.
Idir Aziez, William Deschênes, Mathis Gaudet, Alexa Lapointe, Arianne Leduc, et Adèle Simoneau, de l’Université Laval, seront stagiaires à Québec.
Iulia Bostinaru, Alicia Conn Parsons, et Kiran Younas, de l’Université de Sherbrooke iront pour leur part dans la même ville que leur université.
Myriam Lachance est quant à elle l’unique stagiaire sélectionnée pour Trois-Rivières.
Choix du cabinet... et des courseurs !
Lavery avait reçu au départ 380 candidatures, à peu près comme les années précédentes. À Montréal, 70 candidats ont passé une première entrevue et 35 d’entre eux en ont décroché une deuxième.
« Quand on arrive aux deuxièmes entrevues, ce sont tous d’excellents candidats, relève la cheffe des talents. C’est autant nous qui analysons les candidatures en s’assurant d’embaucher les étudiants qui ont les compétences et le fameux ‘fit’, que les candidats qui sont en évaluation de notre cabinet. »
Amélie Journet précise en effet que les courseurs eux-mêmes doivent pour certains choisir le cabinet correspondant le plus à leurs valeurs, quand la fin de la Course approche et qu’ils ont eu plusieurs deuxièmes entrevues.
Parmi les 35 candidats, certains ont ainsi pu décider d’aller vers un autre cabinet. « On les force parfois un peu à faire des choix avant la toute fin, souligne-t-elle. Quand on arrive à l’événement de clôture qui est pour beaucoup de bureaux le mercredi, les candidats doivent eux-mêmes se positionner. »
À Montréal, 22 courseurs ont ainsi participé au souper de clôture du cabinet et douze ont accepté l’offre de stage, sachant que certains n’ont pas été retenus à la suite de l’événement. Amélie Journet évoque un taux très élevé d’acceptation.
« C’est toujours stressant autant pour les cabinets que pour les candidats ! » note-t-elle.
Diversité
Dans le choix final, elle assure qu’il est important pour le cabinet d’avoir une représentation de plusieurs universités, ce qui est le cas. Pour le bureau de Montréal, l’UdeM est en tout cas la plus représentée.
« On a des profils intéressants de l’UQÀM, ce sont des profils qui se distinguent de plus en plus année après année », tient à souligner à ce propos Amélie Journet.
La diversité hommes-femmes est également importante, selon la cheffe des talents. En l’occurrence, les femmes sont à l’honneur cette année parmi les stagiaires choisis. Sur douze offres à Montréal, quatre concernent des hommes.
Le cabinet reçoit selon Amélie Journet plus de CV de femmes, environ 68 % au total.
La diversité des champs de pratique est également prise en compte, même si les étudiants ne savent pas toujours dans quel domaine ils souhaitent se spécialiser, ce qu’elle estime normal.
Le cabinet se dit également ouvert aussi bien aux candidats pour qui c’est la première Course qu’à ceux qui ont déjà fait d’autres études avant le droit... En somme, Amélie Journet assure que la diversité des profils est de mise, à l’image de Lavery.
À une ou deux exceptions près, tous ces stagiaires effectueront leur stage en 2025.