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Éric c Lola: premières réactions

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Agence Qmi

2013-01-25 11:03:00

Les avocats d'Éric et Lola viennent de réagir à la suite du jugement de la Cour suprême. Premières réactions à chaud...
Pierre Bienvenu, de Norton Rose, avocat d'Éric, s'est réjoui de la décision
Pierre Bienvenu, de Norton Rose, avocat d'Éric, s'est réjoui de la décision
Me Pierre Bienvenu, avocat d’Éric, s’est réjoui de la décision : «Ça a été une longue route et nous sommes très heureux d’être rendus au terme de cette route. Le jugement fait partie des scénarios que nous pouvions prévoir. On observe que derrière cette majorité se dissimulent des clans, des points de vue divergents.» Parlant de son client, il a dit : «Il est satisfait, soulagé et c’est derrière lui. Notre client est un père et il est heureux que sa famille ne soit plus entraînée dans ce débat.»

Selon lui, cette cause a généré un débat de société, et le jugement a pour effet de renvoyer ce débat dans la sphère politique. «Il y a une dimension légale, mais aussi une dimension sociale et politique», a-t-il ajouté.

Guy Pratte, avocat de Lola, s'est pour sa part dit déçu
Guy Pratte, avocat de Lola, s'est pour sa part dit déçu
Me Guy Pratte, de BLG, avocat de Lola, s’est pour sa part dit déçu : «C’est décevant, puisque les changements que nous voulions opérer ne se réaliseront pas.» À propos de sa cliente, il a indiqué : «J’ai tenté de la joindre, mais en vain. Je présume qu’elle est déçue. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’il ne s’agit pas seulement elle, mais des 1,2 million de conjoints de fait qui ne sont pas protégés au Québec.» Me Pratte dit d’ailleurs souhaiter que les législateurs québécois décident de modifier le système. «Plus de 35 % des couples vivent en union de fait, et 60 % des enfants naissent de ces unions. C’est donc une question que le législateur pourrait ou devrait regarder», a-t-il dit. Il a aussi espéré que ce débat allait permettre de sensibiliser les centaines de milliers de conjoints de fait qui ignorent leurs droits, «et qui par le fait même, sont très vulnérables, et qui le resteront, à mois que le législateur n’intervienne.»

Sylvie Lévesque, directrice générale de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec, a également fait part de sa déception. «C’est décevant (…) Mais ça montre que les juges étaient divisés. Je pense que notre point de vue a été entendu. Le débat commence.»
«On va continuer. Ce n’est pas parce la Cour suprême a pris cette décision qu’on va arrêter de travailler», a-t-elle poursuivi.
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