« J’en ai assez ! »
Céline Gobert
2012-08-13 11:15:00
Marre d’un système de santé bancal où l’on attend parfois 25 heures aux urgences. Marre d’un système d’éducation publique qui ne fonctionne pas.
« Quand j’ai entendu parler de la Coalition, je me suis dit : voilà une chance de faire quelque chose de tangible et de mettre en branle mes convictions », explique l’avocat solo de 38 ans, qui pratique en droit civil généraliste.
« Comme les Québécois et Québécoises, j’en ai assez de ce qui se passe », déclare-t-il tout simplement.
Se présenter aux élections, avec la CAQ, était donc une obligation morale pour lui, en tant que chef de famille, papa de deux petits enfants qui ont fêté leurs cinq ans en avril dernier et « homme de conviction ».
« Les enjeux majeurs de la campagne, selon moi, sont l’éducation et l’économie. »
L’avenir dans l’entreprenariat
Selon lui, il faut d’un côté pallier au manque de ressources des élèves scolarisés, augmenter le budget et les financements pour les installations et équipements.
De l’autre, il faut encourager l’entreuprenariat au Québec.
« Et ce, afin de redevenir propriétaire de notre économie, précise-t-il. Nous devons venir en aide à ceux qui ont la volonté et le courage de se lancer comme entrepreneurs, et en faire des emplois durables. »
25% des firmes sont parties voir ailleurs, déplore l’avocat, barreau 2005, qui a pris une année sabbatique pour se présenter dans la circonscription de Lafontaine.
« Il est nécessaire d’encourager les grandes firmes à maintenir leurs sièges sociaux ici, au Québec. »
En tant que nouveau parti, la CAQ a les ressources pour le faire, selon lui.
« On a les mains libres et propres. Mr Legault met de côté le débat constitutionnel pour se concentrer sur les vrais enjeux de la vie publique. Ce qu’il se passe aujourd’hui est déplorable. On doit ramener une intégrité dans la façon que l’on gère notre fonction publique. »
En adoptant certaines mesures, comme celle de la limitation du montant maximum qu’il est possible, pour chaque personne, de donner à un parti politique.
« Nous voulons le réduire de 1000 à 100 $ par personne afin d’éviter toute possibilité d’acheter l’influence politique. »
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