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Nouvelle action collective contre la LHJMQ

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Marie-ève Buisson

2024-07-04 13:15:31

Mes David Stolow, Robert Kugler et Claudia Giroux. Source : Kugler Kandestin
Mes David Stolow, Robert Kugler et Claudia Giroux. Source : Kugler Kandestin
Une nouvelle demande d’action collective a été déposée contre la LHJMQ concernant des abus sexuels… Qui sont les avocats?

Les avocats Mes David Stolow, Robert Kugler et Claudia Giroux du cabinet Kugler Kandestin ont déposé une nouvelle demande d’action collective contre la LHMJQ. Le 10 avril 2024, une action collective contre la même défenderesse a été autorisée.

Cette action collective recherche la responsabilité solidaire des défenderesses « pour la réparation des abus endurés par les membres du groupe et les séquelles et préjudices graves qu’ils ont subi ».

Selon la demande, des enfants mineurs sous la supervision d'entraîneurs, de gérants et d'adultes engagés par des équipes au sein de la LHJMQ, auraient été brutalement abusés de manière sexuelle, physique et/ou psychologique pendant plusieurs années.

Ce serait le cas du demandeur Carl Latulippe. Il n’avait que 16 ans lorsqu’il jouait dans la LHJMQ pour les saisons 1994-1995 pour les Saguenéens de Chicoutimi. Il aurait subi des abus, incluant notamment des bizutages, des brimades et des abus sexuels, physiques et psychologiques.

Durant un camp d’entraînement, des vétérans auraient forcé les recrues, dont il faisait partie, à se dévêtir à l’arrière d’un autobus, à se masturber et à éjaculer dans un laps de temps donné, sans quoi ils devraient passer le reste du voyage, ou du moins une partie, nus dans les toilettes.

N’y étant pas parvenu, le demandeur et certaines des autres recrues, à la connaissance des entraîneurs, se seraient retrouvées entassées nues dans les toilettes pour une période indéterminée.

Depuis ce temps, le demandeur serait claustrophobe et aurait de la difficulté à se retrouver dans des espaces clos ou restreints. Partir en voyage, comme prendre l’avion, serait difficile et nécessiterait plusieurs semaines afin de gérer son anxiété face à la situation.

Après avoir quitté la LHJMQ « en raison des abus dont il a été victime », Carl Latulippe serait devenu émotionnellement très fragile et anxieux et aurait perdu confiance en lui.

Pour tenter de faire oublier les abus qu'il a subis, il aurait commencé à consommer de

la drogue. Il aurait souffert, pendant une dizaine d'années, d'un problème sérieux de

toxicomanie et d'une dépendance au jeu.

Le cas du demandeur serait loin d'être un cas isolé. En effet, il ne serait pas le seul à avoir subi des abus alors qu’il jouait dans la LHJMQ. Ce serait le cas pour tous les membres du Groupe, qui auraient subi des dommages à cause des abus.

Ici, les membres du groupe sont: « Tous les joueurs de hockey qui ont subi des abus, alors qu’ils étaient mineurs et évoluaient au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, et ce, depuis le 1er juillet 1969 ».

Le demandeur réclame donc à la LHJMQ de payer une somme de 450 000$ à titre de dommages non pécuniaires, la somme de 250 000$ à titre de dommages pécuniaires et la somme globale de 15 000 000$ à titre de dommages-intérêts punitifs et exemplaires aux membres du groupe.

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