Une loi centenaire contestée, un juge conciliant et un voleur pas très malin
Delphine Jung
2017-11-03 13:15:00
Des jeunes New-yorkais s’attaquent à une loi quasi centenaire qui interdit de danser. La loi date de 1926 et impose aux lieux fermés de détenir une licence spéciale, quasi impossible à obtenir, pour permettre à leur clientèle de danser, ont rapporté plusieurs médias.
Aujourd’hui, moins de 100 des plus de 22 000 bars de la ville qui ne dort jamais possèdent un tel permis.
Lors de son adoption pendant les années de la Prohibition, cette loi dite «loi des cabarets» était censée limiter la consommation illégale d’alcool. Mais des historiens estiment que sa raison d’être cachée, jusqu’aux années 50, était de pouvoir fermer les bars de jazz du quartier de Harlem, pour éviter que Blancs et Noirs ne s’y mélangent.
L’initiative de faire abroger cette loi vient de Rafael Espinal, représentant démocrate au conseil municipal de Brooklyn. Il a récemment reçu le soutien du maire de New York, Bill de Blasio, mais la proposition doit encore être soumise au vote du conseil municipal, peut-être en décembre.
«On peut pénaliser le bruit, la criminalité ou l’absence de sécurité, mais pas le fait de danser, c’est ridicule!» s’indigne M. Espinal.
Un juge repousse une procédure pour que la coupable puisse partir en vacances
Le juge Richard Marleau a accepté, lundi 30 octobre, de repousser la date du prononcé de la sentence d’un duo coupable de vol. La raison: permettre à l’une des personnes impliquées de partir en vacances.
Vincent Lambert et Érica Sirvant ont été déclarés coupables d'introduction par effraction et de vol au palais de justice de Valleyfield, détaille Le Journal Saint-François.
La date pour les représentations sur sentence a par la suite été fixée au 22 novembre, mais Mme Sirvant a alors informé son avocat qu’elle ne pourrait être présente, car elle serait en vacances.
Accommodant, le juge a accepté de repousser la comparution au 1er décembre.
Il vole au palais de justice pour payer ses amendes
En Pennsylvanie, un homme a été accusé d’avoir volé un portefeuille laissé sur le comptoir du bureau du juge, pour payer ses amendes, rapporte l’ABA Journal.
Steven Rago, 31 ans, a été pris la main dans le sac sur les caméras de vidéosurveillance.
La caméra le montre en train de mettre le portefeuille dans sa poche, entrer dans les toilettes, puis payer son amende. Contacté par la police Rago a accepté de rendre le portefeuille dans lequel il manquait 100 $. Il a remboursé ce montant.