Pourquoi la course à pied profite aux avocats
Camille Dufétel
2023-02-24 14:15:00
Si ce sentiment est assez universel et ne concerne pas que la course à pied, Me Ruth Carter, avocate, écrivaine et conférencière américaine qui signe un billet à ce sujet dans ''Attorney at Work'', remarque que beaucoup de ses amis avocats vont courir.
Elle s’est demandé pourquoi, et ce que cela leur apportait. Elle-même dit d’ailleurs avoir déjà participé à « une poignée de courses », dont quatre semi-marathons. Bien sûr, cela est bon pour maintenir son physique.
Mais encore ? L’avocate a mené un petit sondage autour d’elle.
Se retrouver avec soi-même
Aller à la gym, faire du soccer, jouer au baseball… Pourquoi pas, mais l’avantage de la course à pied, selon plusieurs avocats sondés, c’est d’abord et avant tout la possibilité de se retrouver enfin seul.
Pas de clients, d’appels intempestifs, de brouhaha incessant… On se retrouve juste soi-même, avec son casque sur les oreilles, seul au monde.
« Plusieurs ont dit que courir leur permet de se vider l’esprit et à réfléchir, parfois simultanément », pointe l’experte, qui ajoute que pour certains de ces avocats, cela leur donne aussi un sentiment d’accomplissement.
Être dans un espace sans jugement
Lauren Vint, étudiante à la Faculté de droit de l'Université de Baltimore, a pour sa part confié à l’avocate courir parce que cela constitue pour elle un espace sans jugement.
« Quand rien n'a l'air de bien se passer, je me promène sur les sentiers/la route et j'ai l'impression de réussir quelque chose », lui a-t-elle précisé.
Rester équilibré et concentré
Si elle peut également aider à gérer une forme de stress, la course à pied constitue par ailleurs, pour certains avocats, le moyen de demeurer « sain d’esprit », d’éviter d’être « déprimé », voire de devenir « fou ».
Tout simplement parce que ce moment est une véritable occasion de se vider la tête et de rester concentré.
Un associé a ainsi indiqué à l’experte que la course à pied lui apportait du bien-être autant sur le plan mental que physique, dans le cadre d’une profession qui nécessite sans cesse de savoir soulager son stress et de gérer son humeur.
Celle-ci peut en effet être facilement affectée par les problématiques du quotidien.
Une praticienne solo, Me Rebekah S. Bell, a précisé à Me Carter que courir lui permettait même d’avoir une approche plus neutre pour résoudre les cas.
Avoir de l’endurance
Le propre de la course à pied est de faire travailler son endurance. Savoir tenir le même rythme longtemps, apprendre à s’économiser pour tenir. Pas question de se lancer dans un sprint.
Aussi, plusieurs avocats ont souligné que la course leur donnait plus d’endurance et d’énergie, un avantage important quand il faut travailler de longues heures.
En faire un sujet de conversation
Il ne faut pas oublier que la course à pied peut devenir un sujet de conversation en soi. « Tu cours où toi ? Plus tôt le matin ? Le dimanche ? Cette montre connectée, ça t’aide vraiment ? »
Pour Me Ruth Carter, pas de doute, cela donne matière à réflexion. Et pour ceux qui ne s’y sont jamais mis, elle l’assure, beaucoup d’avocats courent et ont nécessairement des conseils à donner à ce niveau.
Peu importe que l’on tienne 15 minutes ou une heure, l’important est de courir.
Anonyme
il y a un anVous pourrez vous "scrapper" les genoux très rapidement, et ainsi réduire vos possibilités de mouvement, si-bien que vous passerez davantage de temps devant assi devant votre ordinateur pour travailler.
Regardez autour de vous et voyez ce qu'il arrive aux "smattes" du jogging à partir de 35 ans.
Regardez ensuite ceux qui ont fait du vélo, de la natation et du ski.
Anonyme
il y a un anJ'ai maintenant 60 ans et je fais du jogging en toute saison depuis l'adolescence. J'ai connu des périodes très active (demi etc) et d'autres moins, mais je n'ai jamais cesser de courir. J'ai plusieurs 'vieux' amis dans la même situation. Perso, je crois que le secret c'est de ne pas cesser l'activité physique. Je suis moins rapide qu'avant, mais aucune douleur dans les articulations du genou, cheville ou hanche et je récolte encore les bienfaits de ma petite course. Par contre, j'ai des amis cyclistes qui ont pris une fouille (c'est inévitable) et subis des blessures sérieuses..j'ai pas rangé mon vélo, mais je me tiens uniquement en piste cyclable après m'être fait frôler un peu trop par des voitures sur des routes de campagne avec un fossé à 30 cm de ma roue.
La natation est très bien quoique mes vieilles épaules me font mal. Le ski alpin j'ai cessé pcq je trouvais cela moins intéressant en terme de bienfait.
Bref, bouger ne m'a pas cloué devant mon ordi et je me sens d'attaque
quand je travaille.
Anonyme
il y a un anC'est imprudent de tirer une inférence à partir de votre situation particulière, pour toute une population. "Checkez-woire", comme on dit en québécois, et vous verez que le bilan articulaire du jogging n'est pas celui de la natation, et que les accidents graves en piscine sont plutôt rare.
Quant à vos épaules, voici une suggestion: essayez de nager la brasse. à 60 ans il est possible pour vous de faire cela sans subir de regards "stigmatisants", comme on dit aujourd'hui (alors qu'un homme de 25 ans qui n'est pas un athlète de haut niveau dans ce style passe pour une tapette).