Un juriste chez les dentistes
Éric Martel
2019-08-05 08:30:00
Il l’avoue, c’est avec un goût doux et amer qu’il change de fonctions.
« J’avais du plaisir à travailler avec mes collègues et avec mes clients, explique-t-il à Droit-Inc. En agence, on devient conseiller, on vient à construire des relations de confiance. »
Mais avec ces liens de confiance viennent des responsabilités. Dans le monde des relations publiques, les clients peuvent vous appeler à divers moments, ce qui vient allonger les heures de travail. Cette notion a pesé dans la balance lorsque Me Lavoie a pris la décision de quitter MFLRP.
« Ce n’était pas une décision facile. Mais quand je pense à ma carrière, je sais que j’en ai plus en arrière qu’en avant. Pour faire ce type de changement de poste, c'était maintenant ou jamais pour moi », convient l’homme cinquantenaire.
Retour aux sources
Le spécialiste en communications a donc décidé de faire un retour aux sources, lui qui a déjà oeuvré au sein de l’Ordre des ingénieurs du Québec.
Au moment de son embauche, il ne recherchait pas activement un emploi. Ce sont plutôt des chasseurs de têtes qui l’ont approché.
« Je connais bien le monde professionnel. J’en aurai beaucoup sur ma table à dessin, je sais que je ne vais pas m’ennuyer », s’enthousiasme celui qui dit carburer aux défis.
Me Lavoie s’illustre peut-être dans le monde des communications depuis les 15 dernières années, lui qui a également travaillé au sein de la Fédération des chambres de commerce du Québec et de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, mais c’est en droit qu’il a fait ses débuts.
Barreau 1989, il a pratiqué chez Byers Casgrain - aujourd’hui Dentons - et au contentieux de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST).
L’ancien de l’University of Western Ontario admet qu’aujourd’hui, la rigueur que lui ont inculqués ses années en droit lui servent toujours.
« Le droit peut nous aider, peu importe le domaine où on est. Par exemple, en communications, c’est toujours une question de timing, de pertinence. D’avoir une pensée logique », conclut-il.