Julie Payette retient les services d'un ancien juge de la Cour suprême
Radio -Canada
2020-10-07 11:30:00
L'éminent juriste, qui a siégé au plus haut tribunal du pays, est mandaté pour veiller aux intérêts de l'institution de la gouverneure générale.
Mon mandat est de voir à ce que l'indépendance et l'intégrité de l’institution ne soient pas affectées négativement par le processus créé par le Conseil privé », a-t-il écrit à Radio-Canada.
Michel Bastarache explique qu'il est là pour s'assurer que l'examen n'enfreigne pas les protections constitutionnelles dont jouit Julie Payette et pour éviter qu’elle se retrouve impliquée personnellement dans le processus.
Appelé à commenter cette information, le bureau de la gouverneure générale a déclaré par écrit que les services de l’ancien juge ont été retenus par l’institution « pour assurer l’indépendance et l’intégrité de la fonction d’un point de vue constitutionnel ». Les honoraires de Michel Bastarache seront défrayés par des fonds publics.
Le Bureau du Conseil privé a mandaté une firme indépendante pour examiner le climat de travail dans le bureau de la gouverneure générale Julie Payette.
Une vingtaine de sources ont allégué à CBC qu'un climat toxique y a régné. Selon ces allégations, Mme Payette aurait humilié publiquement des membres de son personnel.
Il est prévu que la version des faits de Mme Payette et celle de sa proche conseillère Assunta Di Lorenzo soient entendues dans le cadre de cet examen.
Par ailleurs, le Bureau du secrétaire du gouverneur général fait affaire avec le cabinet d'avocats Blakes pour l'accompagner dans le processus.
Le rapport, qui devrait être achevé cet automne par la firme Quintet Consulting Corporation, sera remis au président du Conseil privé et ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic Leblanc. Son contenu ne sera pas entièrement rendu public.
Julie Payette a affirmé qu’elle prenait très au sérieux les questions de harcèlement en milieu de travail. Sur Twitter, elle a indiqué avoir demandé cet examen indépendant, alors que le Bureau du Conseil privé a déclaré en avoir fait lui-même la demande.
Avocat
il y a 4 ans... on sait qu'elle a définitivement quelque chose à se reprocher.
Qui paye son avocat? Les contribuables, right?