Avez-vous le look pour réussir ?
Céline Gobert
2011-04-22 14:00:00
« Que ce soit lors d’une entrevue ou pour rencontrer de nouveaux clients, le look est essentiel. Avant même d’avoir parlé, vous êtes ciblés selon votre allure», dit Marie-Claude Robert, propriétaire de Style Impeccable.
Pour elle, soigner son apparence et travailler son image au travail, c’est une façon « d’être pris au sérieux ». Dans le milieu du droit, le premier contact est tout aussi essentiel qu’ailleurs, il renseigne collègues, clients et employeurs sur votre personnalité.
Et qui sait, peut-être même les juges…
L’attitude est une nouvelle façon de marquer l’autre, de s’en démarquer, de se faire remarquer. Elle influence la façon dont on va vous percevoir, elle justifie même votre fonction.
« En 5 secondes, vous pouvez faire bonne impression », dit-elle.
A l’heure d’un diktat des apparences, une image négligée qui n’allierait pas confiance en soi et style vestimentaire pourrait être fatale. Le look : un moyen plus qu’une fin en soi.
Bienvenue dans une nouvelle ère, celle du j’ai l’air donc je suis !
La société d’apparence dans laquelle nous vivons s’impose en grande fautive : recruteurs de plus en plus soucieux du look des employés, démocratisation de la chirurgie esthétique, femmes en quête d’une seconde jeunesse, hommes métrosexuels, stars qui créent la tendance….
Concrètement, que faire pour se démarquer dans un cadre relativement strict ?
« Il faut troquer le simple jean et le veston contre un beau complet et une cravate qui diront : je suis en affaires », affirme Mme Robert.
La conseillère invite à garder des styles de base, classiques : du noir et du gris pour Monsieur, des accessoires personnels pour Madame. Et nous rappelle l’essentiel : être confortable dans ses vêtements.
« Notre société est influencée par les médias. Les gens aspirent à montrer une image valorisante d’eux-mêmes, ils ont besoin de prouver qu’ils ont le budget pour s’habiller », poursuit-elle.
Un dernier conseil ?
« Pas besoin de Gucci, il faut se sentir à l’aise », conclut Me Robert.