Quatre trucs pour régler vos chicanes
Éric Martel
2019-09-10 14:15:00
Bref, rares sont ceux qui aiment les conflits, mais force est d’admettre qu’il en ressort parfois des idées intéressantes. Toutefois, pour qu’une dispute soit constructive, l’intention doit être d’améliorer ses pratiques plutôt que d’affirmer son pouvoir, son contrôle ou son influence.
Attorney at Work nous explique comment s’y prendre.
Soyez conscient de votre attitude
N’oubliez pas qu’emporté par les émotions, il peut vous arriver de perdre le cap. Réalisez-le avant de manquer de respect à vos collègues.
Soyez conscient de votre corps, de votre respiration et de votre voix. Nous sommes conçus pour refléter le langage corporel des uns et des autres. En cas de conflit, nous avons tendance à fermer notre posture (bras ou jambes croisés, tournés ou écartés ou à nous tenir debout) et à élever la voix.
Ouvrez vos bras, détendus à vos côtés, avec un minimum de gestes. Tournez-vous vers l'autre personne en maintenant un contact visuel naturel. Parlez à voix basse et uniforme.
Vous verrez, votre interlocuteur et vous serez deviendrez détendus très rapidement.
Désengagez-vous d’une lutte de pouvoir
Lorsque vous êtes loin d’un accord et que le conflit n’est pas constructif, n’embarquez pas dans une guerre d’orgueil.
L’important, ce n’est pas de déterminer qui a raison, mais de trouver la raison. Voici des phrases que vous pouvez lancer à votre interlocuteur pour le calmer.
« Je peux entendre que vous êtes frustré en ce moment et c'est un mauvais pressentiment. »
« Cela semble vraiment difficile pour vous. »
« Je peux comprendre que ____ vous laisse en colère. »
En passant, cela ne vous oblige pas à accepter la position de l’autre personne, mais seulement à comprendre comment elle se sent dans l’immédiat.
Définissez vos limites
Énoncez vos limites et vos règles sur un ton ferme et respectueux:
« Je comprends que vous soyez en colère, mais ce n'est pas acceptable que vous leviez la voix. »
Retirez-vous lorsque nécessaire
Tout le monde veut avoir raison…. pour le meilleur et pour le pire.
Des fois, certains conflits sont des causes perdues. Carrément.
Ils ne valent pas une minute de votre journée, un pour cent de votre énergie ou de votre attention. Si une personne ne peut ou ne veut pas s'auto-apaiser et désamorcer son comportement, il est préférable de se désengager - tout en laissant la porte ouverte pour se réengager plus tard.
« Je veux mieux comprendre cela et arriver à un consensus. Continuons cette conversation demain, lorsque la situation sera plus détendue. »
C’est ce que vous pouvez dire, si vous êtes capable de garder votre sang-froid. Sinon, prenez vos jambes à votre cou!