Certains avocats affichent un bonheur sincère, total. Ils sont heureux de se lever le matin, de se lancer corps et âme dans un problème fiscal complexe, de leurs longues heures de travail. Vous voulez connaître leur secret ?
Il n’y en a qu’un à vrai dire, il est tout simple, impossible à truquer : les avocats heureux aiment ce qu’ils font.
Selon un sondage de Major Lindsey & Africa et ALM Media concernant la rémunération des associés, le groupe ayant le plus fort pourcentage (34%) d’associés qui se déclarent « très satisfaits » de leur rémunération et travail, est celui qui affiche le nombre d’heures facturables le plus élevé, renseigne The Careerist.
34% d'associés se déclarent très satisfaitsLa troupe d’avocats heureux a en effet facturé 2401 heures ou plus en 2011.
Dans le groupe de ceux qui ont facturé entre 1501 et 1800 heures, seuls 26% se déclarent « très satisfaits ». On tombe à 23% pour ceux qui ont cumulé moins de 1500 heures facturables.
Que peut-on en déduire ?
Que plus les avocats ont une vie déséquilibrée, dédiée intégralement au travail, plus ils sont heureux ? Que leur bonheur est proportionnel au nombre de zéros de leur chèque ?
Aimer sa job
Ne cherchez pas autre chose que l’évidence : ils aiment ce qu’ils font.
Sinon, comment (et pourquoi ?) s’acharner au bureau avec tant de fougue ? Comment s’enthousiasmer devant les longues heures passées à décortiquer des documents fastidieux (ennuyeux ?) ?
« Ceux qui parvenaient au sommet n’étaient pas les plus brillants », dit James Stewart, ex-associé chez Cravath, Swaine & Moore.
Selon lui, tout le monde a eu des résultats impressionnants aux tests et de beaux diplômes universitaires. Tout le monde travaille dur et donne l’apparence d’un travail acharné. La différence ne se fait pas là.
« Ils n’étaient pas, comme je m’y attendais, ni les plus travailleurs, ni les plus sympathiques. »
Non… Ils aimaient ce qu’ils faisaient, que ce soit éplucher de longs dossiers, ou résoudre des problématiques fiscales qui semblent bien rébarbatives au commun des mortels.
« Et c’est quelque chose que l’on ne peut pas simuler », conclut l’ex-associé.
Êtes-vous d’accord ?
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