Réseautage ? Guide de survie pour les timides
Céline Gobert
2013-02-12 13:15:00
En d’autres termes, vous souffrez du même mal que bon nombre de vos collègues : vous êtes un avocat introverti. Pas de panique, cela arrive.
Pourtant, vous ne pouvez le nier : réseauter, rencontrer du monde, entretenir votre réseau professionnel, vous "intégrer et vous rendre visible au sein d’une communauté, sont des étapes obligatoires à la bonne continuation de vos affaires.
Comment affronter ce qui constitue pour vous une véritable épreuve ? Comment survivre aux terrains minés que sont les cocktails d’avocats ? Voici trois conseils prodigués sur le site Attorney at work :
1. Préférez le couloir et les sessions intimistes
Aucun doute : si la salle est pleine, les gens, les uns sur les autres, le volume sonore à son maximum, vous trouverez vos amis "les timides" nulle part ailleurs que dans le couloir, en retrait, savourant leur espace et s’échangeant de bons mots à voix basse. Rejoignez les !
Autre suggestion : inscrivez-vous aux sessions dites « éducatives ». Ces petits groupes, plus intimistes, sont des terrains plus propices pour débuter plus aisément des conversations.
De même que les déjeuners et petits-déjeuners peuvent faciliter vos échanges. Tenir fourchettes et couteaux donnent une certaine contenance. Si, si.
2. Ne vous limitez pas aux réunions d’avocats
Il y a une tonne d’évènements organisés pour les professionnels, pas seulement limités aux avocats. Par exemple, des réunions d’entreprises vous mettront peut-être plus facilement en face de clients potentiels.
D’ailleurs, si vous vous rendez à des évènements qui vous intéressent réellement, vous vous rendrez vite compte que vous êtes davantage efficaces, car plus à l’aise. Les groupes plus atypiques, également, comme les clubs de randonnée ou de lecture peuvent aider à socialiser de manière moins informelle.
3. Ne vous forcez à rien
Vous voulez partir plus tôt ? Octroyez-vous cette permission. Par exemple, fixez-vous un objectif concernant le nombre de contacts que vous souhaitez vous faire, puis partez une fois celui-ci atteint.
Même chose si vous vous sentez mal à l’aise durant un évènement. Ne vous forcez pas à rester coûte que coûte. Vous pouvez toujours avancer que l’on vous attend quelque part. Qui saura que vous partez retrouvez votre famille ou votre oreiller ?