Elle quitte McMillan pour Ultramar
Céline Gobert
2012-02-24 08:30:00
« Lorsque l’on fait du droit commercial, on développe une curiosité et un intérêt marqués pour les enjeux commerciaux dans lesquels s’inscrivent nos activités. »
Sa nomination au titre d’avocate principale chez Ultramar, premier distributeur de produits pétroliers au Québec et dans les provinces de l'Atlantique, est donc la suite logique de sa carrière.
« Un processus naturel, un aboutissement, un challenge pour lequel je suis prête », dit- elle.
"Selon elle, le droit ne doit pas être considéré comme une fin en soi mais, plutôt, comme un moyen de réaliser des transactions commerciales.
« Ce que je veux dire c’est qu’il ne faut pas regarder le droit comme une activité qui se justifie par elle-même. »
Ce désir d’aller voir en amont, comment les décisions se prennent, lui offre l’occasion rêvée de se confronter à de nombreux challenges intellectuels, à « l’essence même de la vie de notre société nord américaine », dit-elle.
Second souffle
Un nouvel environnement qu’elle juge très dynamique, mais aussi plus concret.
La grande différence entre une pratique chez McMillan et une pratique en entreprise réside d’ailleurs, selon elle, dans cette façon plus terre-à-terre de travailller.
« On fait face à des enjeux divers avec des impératifs de réalités. On ne peut pas prendre autant de temps pour réfléchir et approfondir les choses que dans un grand cabinet. »
McMillan, pour autant, lui aura apporté deux armes essentielles pour relever ce nouveau défi : organisation et rigueur intellectuelle.
« C’est un très bon cabinet avec des valeurs humaines très ancrées. Cela s’est reflété dans la manière dont s’est déroulé mon départ. »
Aujourd’hui, à 43 ans, elle aborde ce moment charnière avec beaucoup d’enthousiasme.
« Pour moi, c’est comme une deuxième vie professionnelle. »