Droit de la santé : ce cabinet intègre une nouvelle recrue
Camille Dufétel
2022-12-05 08:30:00
Ce Barreau 2022, originaire de la Rive-Sud de Montréal, indique partager les mêmes valeurs que ce cabinet. «
Pour moi, l’accessibilité aux soins de santé, la qualité des soins de santé, c’est important, affirme-t-elle. Le cabinet met beaucoup en avant la protection et la promotion des droits des usagers du système de santé. »
Elle ajoute que les dossiers traités sont particulièrement intéressants sur le plan juridique. Ils concernent majoritairement la responsabilité médicale.
« On poursuit des établissements de santé, des médecins, des professionnels de la santé, détaille-t-elle. On travaille aussi sur des dossiers ayant trait à de la maltraitance ou de la discrimination dans le système de santé, et sur l’accès aux médicaments. »
Dary-Anne Tourangeau, qui a fait du soccer toute sa vie de manière compétitive, et aujourd’hui de façon plus récréative, est entourée d’une quinzaine d’avocats, mais aussi d’infirmières, qui les épaulent sur le plan de la compréhension et de l’analyse de dossiers médicaux.
« Ce que j’aime dans les affaires médicales, ce sont les défis intellectuels et la complexité des dossiers. On travaille sur des événements très importants dans la vie des gens, il n’y a pas grand-chose de plus important dans la vie que notre santé. »
Connaître le langage médical
L’avocate travaillait auparavant au sein de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST), où elle a effectué un stage.
« J’ai vraiment aimé la pratique en santé et sécurité à la CNESST, ça m’a permis d’avoir un premier contact avec un domaine de droit qui mélangeait les sciences, le côté médical et le droit. Ça a été très formateur au niveau du langage médical. »
« Je suis allée à Sherbrooke pour le baccalauréat en droit, sciences de la vie, qui est combiné à une maîtrise en droit, sciences de la vie également, précise celle qui y complète également une maîtrise en droit et politiques de la santé. C’est la seule université qui proposait un tel programme conjoint entre la science et le droit. »
Celle qui a toujours eu un intérêt pour les sciences explique qu’un conseiller en orientation au cégep lui a indiqué que ses compétences pointaient vers des métiers « au niveau social ».
« Il m’a parlé de ce programme qui mélange le droit et les sciences, même si je n’avais pas forcément d’intérêt pour le droit à ce moment-là », se souvient l’avocate, qui pense s’ennuyer toute sa vie de Sherbrooke, une « ville étudiante incroyable ».
« Ce que je voulais à la base, c’était aider les gens, assure-t-elle. J’avais aussi un besoin de stimulation intellectuelle et je trouve que travailler comme avocate dans la responsabilité médicale permet vraiment d’aider les gens avec un certain niveau de défi et de stratégie. »