La peur des aiguilles le dirige en droit
Mathieu Galarneau
2019-10-04 08:30:00
Droit-inc : Qu'est-ce qui vous a fait choisir le droit?
Jordy Philippe Bernier : J'ai commencé mes études supérieures en faisant sciences de la nature au Cégep et j'ai poursuivi en biochimie de la santé à l'Université de Sherbrooke. C’est là que je me suis rendu compte que les sciences, à l'université, étaient trop « fondamentales » pour moi, pas assez appliquées. Je cherchais un mélange entre la recherche et quelque chose de plus dynamique et le droit est venu tout naturellement là-dedans. J'ai choisi le parcours Droit-MBA de l'Université de Sherbrooke.
Qu'est-ce que vous diriez que ça vous a amené de faire Droit-MBA?
Ça apporte une vision très différente du côté gestionnaire d'entreprise, sur tous les aspects d'une entreprise, que ce soit la gestion des ressources humaines ou en marketing, ce qu'une entreprise recherche, quels sont ses besoins et ses enjeux. Je crois qu'en tant qu'avocat, ça aide non seulement à mieux comprendre les besoins d'un entrepreneur qu'on dessert mais également la réalité de l'entreprise, ce qui fait qu'on peut offrir des solutions plus appropriées.
On est loin de la science!
Non, c'est ça! Et au départ, je m'enlignais vers un parcours en médecine et je me suis rendu compte que je détestais les hôpitaux et les aiguilles! C'était complètement incompatible de faire un pont entre les sciences et la médecine. J'ai revu mes priorités!
Et maintenant, qu'est-ce qui s'en vient pour vous chez Lavery? Ça fait quand même un bout que vous êtes là, étudiant, stagiaire puis avocat…
Ce qui m'allume chez Lavery, c'est la possibilité d’être entouré d’experts d'une rare qualité. Je ne voulais pas pratiquer le droit à Montréal pour des raisons familiales, mais je voulais participer à des dossiers d'envergure. J'ai pu rencontrer des mentors avec une expérience très pointue dans leur domaine.
Quand j'ai discuté avec des professionnels du cabinet, je me suis rendu compte qu'il y avait un esprit de collégialité et l'implication des nouveaux avocats et des jeunes stagiaires est vraiment importante. On n'est pas relégué aux recherches. On prend part activement aux dossiers et on accompagne nos mentors rapidement.
Lavery a été le choix le plus logique pour moi. Le seul CV que je suis allé porter dans mon parcours, c'est chez Lavery, quand j'ai confirmé que c'était ce type de pratique que je voulais faire.
Outre le droit, je vois que vous avez une grande passion pour le ballon rond…
Oui! J'ai fait de l'arbitrage pour le soccer pendant longtemps. J'étais un joueur ridiculement poche! Je me suis rapidement tourné vers l'arbitrage, et ça m'a amené à arbitrer au niveau provincial, dans des gros tournois, dans des matchs semi-professionnels. Ça a été une super belle expérience. Je retrouve cette même dynamique-là dans le droit. C'est une question d'autorité, d'application de règlements, d'aptitudes... Il y a un beau mélange transposable dans un et dans l'autre.
Est-ce que ça veut dire qu'on vous verra un jour en arbitrage juridique?
JPB : Ce n'est pas un domaine que j'ai exploré, mais c'est sûr que la formation de médiateur et d'arbitre m'intéresse beaucoup. C'est un domaine dans lequel il y a un beau potentiel de croissance. Alors, oui, c'est certainement une avenue que je vais explorer!