Un doublé pour Gowling WLG
Delphine Jung
2019-12-06 08:30:00
Il représente régulièrement des clients relativement à diverses questions afférentes au litige civil et commercial, notamment en relation avec des recours d’actionnaires minoritaires, avec des projets de construction d’envergure ainsi qu’avec des différends contractuels.
«Le coup de foudre a été assez instantané à partir du moment où je les ai rencontrés. J'avais un attrait pour cette structure internationale et je voulais faire partie d'une équipe plus grande», explique-t-il.
Il considère qu'il n'y a pas «d'endroit plus dynamique qu'un cabinet privé. C'est un flow ininterrompu de défis».
Son objectif : se faire connaître à l'interne et accéder au statut d'associé.
Auparavant, il a exercé pour le cabinet Dunton Rainville où il a également été stagiaire. Il a également été stagiaire au cabinet Kruger, BBK avocats et notaires et Esterline CMC Électronique.
Me Champagne est diplômé de l’Université de Sherbrooke où il y a obtenu un baccalauréat en droit ainsi qu’une maîtrise en administration des affaires.
Me Olivier Lamoureux quant à lui exerce en droit du travail. À ce titre, il fournit des conseils stratégiques au regard de questions touchant tous les aspects du droit du travail et de l’emploi, tant en milieu syndiqué que non-syndiqué.
«C'est un retour à la pratique privée. J'ai tâté le terrain chez Agropur, c'était une belle expérience, mais d'un point de vue développement professionnel, je pense que je me réalise plus en cabinet, L'offre de Gowling était intéressante au niveau de la structure et de l'équipe», explique-t-il.
Ce Barreau 2014 vient en effet de passer 8 mois chez Agropur en tant que conseiller juridique. Il venait de quitter Norton Rose lorsqu'il a sauté le pas, en expliquant alors à Droit-inc chercher un meilleur équilibre entre son travail et sa vie personnelle.
Il est aussi passé par Fasken.
«C'est un combat de ma vie de tous les jours je crois. On travaille aussi fort en entreprise et finalement c'est à nous de trouver notre propre équilibre, peu importe la structure dans laquelle on travaille. Ce n'est pas mon milieu de travail qui va me l'apporter», justifie-t-il.
Au sujet des cabinets, il disait encore il y a quelques mois qu'«on peut ne pas parler à un client pendant des mois, alors qu’en entreprise, on a vraiment l’impression de bâtir quelque chose, en étant impliqué dans la vie, la santé de son organisation».
Là encore, Me Lamoureux assume totalement ses propos. «Je maintiens qu'en entreprise, on est impliqué plus en aval, mais dans un cabinet, même si on ne participe pas à un projet de longue haleine, il y a une variété de contrats», dit-il.
Me Lamoureux a beaucoup de cordes à son arc puisqu'il a suivi plusieurs formations. Il a d'abord obtenu un certificat en philosophie de l'Université Laval en 2005, puis un bac en affaires publiques et internationales en 2009, là aussi à Québec. Il estime aujourd'hui que cette expérience lui sert encore. «C'est très utile, car beaucoup de mes clients sont du secteur public», détaille l'avocat.
En 2011, il quitte Québec pour la capitale où il obtient une maîtrise dans le même domaine, avant de revenir à l'Université Laval pour y faire son bac en droit qu'il décroche en 2013.