Un nouveau chef de groupe chez BLG
Emeline Magnier
2013-10-10 08:30:00
Âgé de 38 ans, il est à la tête du plus gros groupe de litige de son bureau, lequel compte 37 avocats et quatre parajuristes. "C'est un honneur que me font les associés, la meilleure reconnaissance c'est celle de ses pairs", dit-il.
Si d'après lui, d'autres candidatures intéressantes étaient avancées, il pense que son expérience auprès de différents conseil d'administration et son implication dans plusieurs comités du cabinet lui ont été profitables.
Président du Centre d'accès à l'information juridique, il a également été en charge de la formation des jeunes avocats en litige chez BLG et membre du comité Pro bono. "Donc ça s'en venait doucement", confesse-t-il.
Me Piché Messier compte bâtir sur ce qui a été fait, dans la continuité de ses prédécesseurs, Me Daniel Urbas qui lui-même avait succédé à Me Jacques Darche. "C'est une job de capitaine plus qu'autre chose, il faut orienter les membres de son équipe dans la même direction", explique l'associé.
Il veut aussi faire profiter les avocats de son groupe de son expérience. "J'aime les gens, je veux les aider à prendre la place qui leurs revient", poursuit-il.
Même si son rôle de leader lui tient à cœur, il n'a pas l'intention de délaisser l'exercice de sa profession qu'il a choisi par passion. "Je veux garder ma pratique et continuer de la faire grandir souligne l'avocat, membre du Barreau depuis 1998.
Arrivé chez BLG en 2000, l'avocat qui a toujours exercé en litige civil et commercial deviendra associé six ans plus tard. Il indique que le cabinet lui a donné les plus belles expériences de sa carrière, et a bien l'intention d'y poursuivre son chemin. "C'est sûr, je suis là pour rester", affirme-t-il.
Passion, opportunités et chance, sont les trois mots qu'il choisit pour résumé son parcours alors qu'il vit actuellement les années charnières de son cheminement professionnel.
Les clés du succès pour un avocat de litige? Travailler fort, mais pas seulement. "Je conseille aux jeunes avocats de développer leur réseau. Plus on connaît de monde, mieux c'est", précise Me Piché-Messier.
Et la famille aussi. "Il faut savoir créer du temps pour ses proches, en dehors de la pratique et de la gestion de la clientèle", souligne l'avocat papa d'un petit Vincent.
Si d'autres postes de gestion pourraient l'intéresser dans le futur, il indique qu'il est encore trop tôt pour y penser. "Je regarde déjà avec grand défi la charge de gestionnaire qui m'attend pour les deux ou trois prochaines années", conclut-il.