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Communiqué de clarification de Me Nicole Gibeau
L'équipe Droit-Inc
2009-03-03 11:15:00
Me Nicole Gibeau qui le 26 janvier dernier avait vertement critiqué le comportement de l'avocate de Lola, Me Anne-France Goldwater, désire préciser que ce communiqué avait été émis en son nom personnel et non à titre de présidente du Conseil de l'Ecole du Barreau du Québec.
Voici, en rappel, ce communiqué:
Le comportement de l'avocate de Madame, Me Anne-France Goldwater, dans la cause de plus de 50 millions de dollars l'opposant à Monsieur, nuit à la justice et à l'image des avocats en droit familial, et cause un immense tort aux trois enfants en âge scolaire de Monsieur et Madame.
C'est ce qu'a tenu à déclarer Me Nicole Gibeau, avocate en droit familial depuis 1979 et présidente du conseil d'administration de l'Ecole du Barreau du Québec, dans une lettre ouverte envoyée aux quotidiens, aujourd'hui.
"En tant qu'avocate en droit familial aimant et respectant ma profession, je me dois d'intervenir publiquement sur la cause de plus de 50 millions de dollars de Madame contre Monsieur. Mes commentaires portent sur le malheureux comportement de l'avocate de Madame, Me Goldwater, particulièrement au cours de la première semaine d'audition.
Me Gibeau, qui a déjà été bâtonnière de Longueuil, a été extrêmement choquée d'entendre Me Goldwater déclarer, en ondes, à l'émission radiophonique de monsieur Paul Arcand : "La seule valeur d'une femme, c'est d'être une vache. Elle n'a de valeur que lorsqu'elle produit des veaux"...
"Prise et analysée isolément, cette déclaration consternante est tout à fait condamnable. Mise sur la place publique alors que la juge assignée au dossier, l'honorable Carole Hallée, a ordonné un huis-clos, elle va carrément contre l'éthique", affirme Me Gibeau.
"En droit, il y a une règle entre toutes que nous devons respecter : quand un dossier est entendu par un juge, il faut s'abstenir d'émettre des commentaires publiquement. Me Goldwater se fiche éperdument de cette règle et sème à tout vent des déclarations sensationnalistes. En multipliant ses apparitions devant les médias, elle met les trois enfants en âge scolaire de Monsieur et Madame dans une position intenable", poursuit-elle.
Selon Me Gibeau, il n'est donc pas étonnant que la juge Hallée, reconnue pour son calme, soit sortie de ses gonds, en pleine cour, vendredi dernier, tançant sévèrement Me Goldwater pour ses sorties publiques.
"Malheureusement, l'attitude de notre collègue ternit l'image de la justice ainsi que de celle des avocats en droit familial. Il lui faudrait lui rappeler sans tarder que la fin ne justifie pas les moyens", conclut-elle.
Le comportement de l'avocate de Madame, Me Anne-France Goldwater, dans la cause de plus de 50 millions de dollars l'opposant à Monsieur, nuit à la justice et à l'image des avocats en droit familial, et cause un immense tort aux trois enfants en âge scolaire de Monsieur et Madame.
C'est ce qu'a tenu à déclarer Me Nicole Gibeau, avocate en droit familial depuis 1979 et présidente du conseil d'administration de l'Ecole du Barreau du Québec, dans une lettre ouverte envoyée aux quotidiens, aujourd'hui.
"En tant qu'avocate en droit familial aimant et respectant ma profession, je me dois d'intervenir publiquement sur la cause de plus de 50 millions de dollars de Madame contre Monsieur. Mes commentaires portent sur le malheureux comportement de l'avocate de Madame, Me Goldwater, particulièrement au cours de la première semaine d'audition.
Me Gibeau, qui a déjà été bâtonnière de Longueuil, a été extrêmement choquée d'entendre Me Goldwater déclarer, en ondes, à l'émission radiophonique de monsieur Paul Arcand : "La seule valeur d'une femme, c'est d'être une vache. Elle n'a de valeur que lorsqu'elle produit des veaux"...
"Prise et analysée isolément, cette déclaration consternante est tout à fait condamnable. Mise sur la place publique alors que la juge assignée au dossier, l'honorable Carole Hallée, a ordonné un huis-clos, elle va carrément contre l'éthique", affirme Me Gibeau.
"En droit, il y a une règle entre toutes que nous devons respecter : quand un dossier est entendu par un juge, il faut s'abstenir d'émettre des commentaires publiquement. Me Goldwater se fiche éperdument de cette règle et sème à tout vent des déclarations sensationnalistes. En multipliant ses apparitions devant les médias, elle met les trois enfants en âge scolaire de Monsieur et Madame dans une position intenable", poursuit-elle.
Selon Me Gibeau, il n'est donc pas étonnant que la juge Hallée, reconnue pour son calme, soit sortie de ses gonds, en pleine cour, vendredi dernier, tançant sévèrement Me Goldwater pour ses sorties publiques.
"Malheureusement, l'attitude de notre collègue ternit l'image de la justice ainsi que de celle des avocats en droit familial. Il lui faudrait lui rappeler sans tarder que la fin ne justifie pas les moyens", conclut-elle.
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Anonyme
il y a 15 ansDoit-on conclure de cette précision, faite plusieurs semaines après le fait, que Me Gibeau s'est fait "tapée sur les doigts"? Si oui, ce serait fort ironique: Me Gibeau est forcée de faire une forme de rétractation pour des propos qui ont - à juste titre - publiquement condamné les paroles et agissements répréhensibles de Me Goldwater alors que cette dernière n'a rien retracté et encore moins présenté de ses excuses. Incroyable.
Anonyme
il y a 15 ans> Doit-on conclure de cette précision, faite plusieurs semaines après le fait, que Me Gibeau s'est fait "tapée sur les doigts"? Si oui, ce serait fort ironique: Me Gibeau est forcée de faire une forme de rétractation pour des propos qui ont - à juste titre - publiquement condamné les paroles et agissements répréhensibles de Me Goldwater alors que cette dernière n'a rien retracté et encore moins présenté de ses excuses. Incroyable.
Cher confrère, votre commentaire fait preuve d'une certaine méconnaissance des faits ou de nos obligations déontologiques ... ou des deux.
Si on peut regretter le comportement de Me Goldwater, on ne peut pas pour autant cautionner celui de Me Gibeau. Ceux qui ne voient pas de faute dans les articles, les communiqués et les déclarations télévisées de Me Gibeau auraient tout intérêt à s'offrir un petit rafraîchissement en matière d'éthique et de déontologie.
Anonyme
il y a 15 ansAh oui, vous faite sûrement référence à l'article dans le Code de déontologie qui dit qu'il faut avoir une langue de bois lorsqu'un confrère ou une consoeur dérape, et ce même s'il nous fait tous passé pour des morons... :)
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> Si on peut regretter le comportement de Me Goldwater, on ne peut pas pour autant cautionner celui de Me Gibeau. Ceux qui ne voient pas de faute dans les articles, les communiqués et les déclarations télévisées de Me Gibeau auraient tout intérêt à s'offrir un petit rafraîchissement en matière d'éthique et de déontologie.
Anonyme
il y a 15 ans> > Doit-on conclure de cette précision, faite plusieurs semaines après le fait, que Me Gibeau s'est fait "tapée sur les doigts"? Si oui, ce serait fort ironique: Me Gibeau est forcée de faire une forme de rétractation pour des propos qui ont - à juste titre - publiquement condamné les paroles et agissements répréhensibles de Me Goldwater alors que cette dernière n'a rien retracté et encore moins présenté de ses excuses. Incroyable.
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> Cher confrère, votre commentaire fait preuve d'une certaine méconnaissance des faits ou de nos obligations déontologiques ... ou des deux.
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> J'avais compris que la vraie citation était pour déplorer que les femmes soient traitées de vaches qui n'ont que de valeur si elles produisent des veaux. N'est-ce pas vrai qu'il faut déplorer cet état de faits?