Condamné pour avoir orchestré une attaque pour venger son fils
Radio -Canada
2020-08-26 12:00:00
L'homme, désigné par les initiales MT, a déjà été reconnu coupable de voies de fait et a été condamné à une peine de six mois de prison en 2011 pour les événements survenus en avril 2009 dans une poursuite criminelle distincte.
Le juge Paul Walker note dans sa décision que l’agresseur, alors âgé de 45 ans, a suivi l’adolescent à l’extérieur de son école à Delta, dans le Grand Vancouver.
Quelques jours plus tôt, l'élève avait frappé son fils au visage après que les deux garçons eurent échangé des insultes.
MT a suivi le jeune homme en camion en compagnie de son fils et de deux hommes adultes armés de bâtons. Il s'est exclamé : « Allez le chercher! », indique le jugement.
« Les deux adultes ont rattrapé le garçon, qui avait alors trébuché et était tombé, et ils l’ont frappé avec des bâtons et leurs poings », dit le document juridique.
MT a été accusé de voies de fait causant des lésions corporelles pour avoir dirigé l'attaque contre sa victime et pour avoir donné un coup de tête à un témoin qui semblait prêt à intervenir.
À la fin de l'attaque, MT a enroulé son bras autour de l'épaule de l'élève de 9e année en lui demandant : « On est quitte maintenant? »
La mère de la victime a intenté une poursuite en dommages et intérêts au nom de son fils alors qu’il était mineur. Aujourd'hui âgé de 26 ans, celui-ci affirme que les cicatrices psychologiques et physiques de l'attaque continuent de le suivre.
Il se dit anxieux, hypervigilant, et dit souffrir de migraines. Il travaille dans le domaine de la construction, mais estime que, sans l'attaque, il aurait pu poursuivre une carrière dans la menuiserie, comme son grand-père.
« Ses symptômes psychologiques s'apparentent au syndrome de stress post-traumatique, indique le juge. Ses blessures physiques et psychologiques ont marqué tous les aspects de sa vie. »
Le juge ordonne à MT de verser plus de 479 000 $ à sa victime pour les blessures qu'il a subies. La conduite de l'agresseur était « insensée et scandaleuse », écrit le juge Paul Walker.
Anonyme
il y a 4 ansMoi si j'avais frappé un autre élève dans les même circonstances, c'est mon père qu'il m'aurait tabassé, devant la maison de ma victime, et qui m'aurait forcé à lui présenter des excuses.