Fasken et Davies en mode lobbying
Gilles Des Roberts
2022-10-06 14:15:00
D’abord, le tandem formé par Me Mathieu Gagné et Me Jean-François Perreault, défendent deux dossiers auprès des mandarins de Revenu Québec et du ministère des Finances pour le compte de leurs clients, Altascience et Syneos Clinique.
Les deux entreprises spécialisées en études cliniques demandent que les indemnités versées aux particuliers dans le cadre d’une étude clinique demeurent non-imposables. La fin de cette mesure nuirait grandement aux efforts de recrutement. Me Gagné, qui est associé en propriété intellectuelle, et Me Perreault, qui associé en fiscalité chez Fasken, recevront des honoraires de 10 000 $ à 50 000 $ pour chacun des mandats.
Ensuite, leur collègue Jean-Philippe Mikus s’attaque à un sujet pointu ; celui des pieux vissés utilisés pour les bâtiments et les structures.
Pour le compte de son client Goliath Tech, qui vous avez deviné, fabrique des pieux, il tente de convaincre des décideurs de l’Autorité des marchés publics et de la Régie du bâtiment qu’il est grand temps d’instaurer une norme de qualité pour les pieux vissés.
Me Mikus réclame entre autres que l’Autorité des marchés publics soit mandatée pour enquêter sur l’utilisation de pieux vissés non conformes au Québec. L’associé de Fasken devrait recevoir des honoraires de moins de 10 000 $ dans ce dossier.
Son collègue Nikolas Blanchette lui s’active sur la scène municipale à Montréal. L’associé spécialiste en litige commercial et en expropriation prend le bâton du pèlerin pour le compte de son client Aldo Construction.
Le développeur immobilier planifie un vaste projet dans le secteur de Lachine-Est qui prévoit des composantes résidentielles et commerciales dans un immense terrain qui abritait autrefois des usines. L’objectif de Me Blanchette est d’aider les autorités municipales à adhérer à la vision de ce projet mais aussi d’obtenir leur collaboration pour l’arrimer avec le développement durable, notamment avec la venue possible d’un tramway et la présence d’une gare de train.
Me Blanchette, qui est reconnu comme un as du litige immobilier et de l’expropriation et qui compte le constructeur Broccolini, Ivanhoé Cambridge et Métro/Jean Coutu parmi ses clients devrait recevoir des honoraires de 10 000 $ à 50 000 $ pour ses services.
Davies plaide pour la densification urbaine…
De leur côté, des avocats de la firme Davies font cheminer deux dossiers porteurs auprès des autorités de la Ville de Montréal.
Dans un premier temps, Anthony Arquin représente les Appartements Métropolitains S.E.C. auprès de la Ville de Montréal et de l’arrondissement d’Anjou pour l’achat d’un terrain situé à Anjou près de la rue Bombardier et de la Promenade des riverains.
La société immobilière, qui compte la Société immobilière Bourgie comme commanditaire, a le projet d’y construire un ensemble d’édifices à logements locatifs. Me Arquin, qui est associé et coordinateur du groupe de pratique immobilière au bureau de Davies à Montréal, devrait recevoir des honoraires de 10 000 $ à 50 000 $ dans ce dossier.
En duo avec sa collègue Agnès Pignoly, Me Arquin défend aussi les intérêts du Faubourg de la Gauchetière. L’entreprise prévoit un vaste projet de condos et d’espaces commerciaux entre les rues Wolfe, Viger, Alexandre-de-Sève et René-Lévesque est.
Pour ce faire, le développeur immobilier demande de faire modifier un contrat conclu avec la Ville de Montréal l’aménagement des emprises publiques et de la cession à des tiers de certaines obligations prévues à l’entente.
Me Arquin devrait recevoir des honoraires de 10 000 $ à 50 000 $ pour ce mandat, la même somme qui est prévue pour sa collègue avocate-conseil.