Le barreau de Paris à Montréal

Agnès Rossignol
2013-09-17 11:15:00

Cette année, à la rencontre qui a eu lieu le 12 septembre dernier au cabinet McMillan, elle s'est fait représenter par Madame le Bâtonnier Dominique de La Garanderie, première femme à avoir été élue Bâtonnier de l’Ordre des avocats du barreau de Paris en 1998-1999. Les deux femmes se connaissent bien puisque Christiane Féral-Schuhl n'est autre que la deuxième.
Pour l'occasion, Me de La Garanderie était accompagnée de celle qui fut ancienne Secrétaire de la Conférence en 1998, Me Myriam Lasry, membre désormais du Conseil de l'Ordre.
Au cours d'un bref discours mais non moins percutant, tout en invitant les convives à la table, la Bâtonnière s'est notamment exprimée sur un sujet qui lui tient à cœur : le droit des femmes.
Pour les femmes

La Bâtonnière a salué la détermination des avocates et avocats présents en les citant comme "des pionniers et pionnières" tout comme elle. De l’audace, il lui en a fallu pour aller conquérir son Ordre ...
Un ouvrage écrit par Me Féral-Schuhl intitulé "Ces femmes qui portent la robe - Portraits d'avocates célèbres dans le monde" paru aux Éditions Plon a été remis gracieusement aux participants. Dominique de La Garanderie en a écrit la Préface.
De Paris à Montréal

Était notamment présente la Commission ouverte Paris-Québec avec le responsable Richard Willemant et le référent local Élisa Henry. Plusieurs membres de l'Association des Avocats de France du Barreau du Québec ont assistés à l'événement dont Madjid Siammour, Président et Natacha Mignon, Vice-présidente. Me Laurent Soustie, membre du Conseil du Barreau de Montréal se tenait également à la table.
Cette rencontre s'élargit aussi aux avocats québécois qui font partie d'un barreau français ou qui ont des liens avec la France dans leur pratiques.
Étant attendue pour la suite des festivités au déjeuner officiel de la rentrée judiciaire montréalaise, la Bâtonnière s'est éclipsée laissant ses convives débattre des sujets brûlants …
Tout comme l'année dernière, beaucoup se sont accordés sur la nécessité d'effectuer un stage et de permettre son accès, ainsi que de suivre des cours en procédure, droit de la preuve, en rédaction, matières qui varient énormément du droit français. Mais une question demeure : comment arriver à faire changer les choses ? Les parcours de chacun étant différents, la question ne peut être traitée qu'individuellement, ou bien est-ce qu'un effort collectif pourrait permettre une évolution ? Peut-être un peu des deux …
Quant à savoir si ces discussions vont donner lieu à des avancées ... rendez-vous l'année prochaine ...