Le prix Pierre-Fournier remis à…

Le Barreau de Montréal a remis cette année le prix Pierre-Fournier à Me Pierre-Luc Beauchesne, un avocat plaideur « qui a su tracer son chemin avec détermination alliant talents littéraires et compétences juridiques ».

Ce prix vise à souligner sa contribution exceptionnelle au Barreau de Montréal et à ses activités.

Membre du comité organisateur du colloque Legal.IT, journaliste puis rédacteur en chef au magazine l’ExtraJudiciaire, co-auteur du Guide de démarrage de l’entreprise, administrateur responsable des communications et rédacteur en chef du Blogue du Comité Recherche et Législation, Me Beauchesne est assurément sur tous les fronts.

À Droit-inc, l’avocat plaidant à la direction du Procureur général du Québec confie que l'implication est une partie intégrante de sa pratique.

« Ça m’a vraiment aidé à sentir que j'avais ma place et à développer mon réseau ».

« Ça m’a aussi permis d’être en contact avec les autres et puis surtout, de faire quelque chose que j'aimais, écrire pour ma profession ».

L’écriture au coeur de sa pratique

L'écriture, parlons-en justement, sa passion première. Diplômé d’un baccalauréat en lettres à l’Université McGill, Me Beauchesne s’est longtemps imaginé devenir écrivain.

Puis des rencontres et des réflexions profondes sur son futur l’ont menées vers le droit. « Dans l'écriture et la littérature, il manquait un aspect pratique, un aspect plus tangible que je retrouve dans le droit ».

Grâce à ses diverses contributions pour le Barreau de Montréal, l’avocat parvient à garder un lien constant avec sa passion première.

Il est notamment l’auteur des figures de maîtres, des textes publiés plusieurs fois dans l’année sur le site du Barreau de Montréal qui mettent à l’honneur des avocats et avocates aux parcours atypiques.

« Ça me permet de rencontrer des avocats avec des profils vraiment différents. Il y a des gens qui s'ouvrent totalement à moi. Ces expériences-là, je les trouve super enrichissantes ».

« J'aimerais que les gens comprennent à quel point l'implication peut apporter quelque chose dans leur pratique », souligne l’avocat.

Mais ses implications pour le Barreau de Montréal ne sont pas le seul moyen pour lui de dévoiler ses prouesses littéraires.

En effet, dès qu’il a entamé ses études de droit, Me Beauchesne n’avait qu’un seul objectif : plaider devant les tribunaux.

De nature timide, l’avocat reconnaît qu’il n’était pas le meilleur orateur de sa classe.

« C’est vrai que je me demandais si j'étais peut-être la meilleure personne pour faire ça, s'il y en a qui n'avaient pas plus d’habiletés naturelles que moi. Finalement, je me suis concentré sur le plaisir que j'avais à faire ça. »

« C'est comme ça que j'ai un peu surmonté ces éléments-là qui faisaient en sorte que je me remettais un peu en question au début de ma pratique ».

Un message tout droit destiné aux jeunes étudiants qui seraient effrayés à l’idée de plaider…