Une criminaliste poursuit son agresseuse

Agnès Rossignol
2015-01-07 12:30:00

L’avocate qui a 10 ans de pratique en droit criminel et pénal ne souhaitait pas poursuivre dans un premier temps Maude Morin en raison « des nombreux passages à la Cour », confie-t-elle.
Mais trois ans après cette agression qui lui a causé 11 lacérations au visage dont une de huit centimètres et 52 points de suture, elle a décidé de poursuivre au civil pour préjudice esthétique.
« Le reflet de son image fait en sorte qu’elle est confrontée à cet événement au quotidien », indique la poursuite rendue publique lundi, peut-on lire dans Le Journal de Montréal.
Les faits
L’attaque de Me Longueville est survenue le soir du 25 décembre 2011 près du Café Bistro Mondavie à Anjou.
Dans sa requête, elle explique qu'après avoir fêté Noël dans sa belle-famille, elle se serait rendue avec plusieurs membres de la famille dans ce bar où elle aurait rencontré notamment Mme Morin qu’elle connaissait. Au bout d’une heure, elle serait allée dans sa voiture fumer une cigarette lorsque cette dernière se serait dirigée vers elle en hurlant.
Après que l’avocate ait tenté de la calmer, Mme Morin l’aurait frappée à plusieurs reprises au visage avec un verre en verre.
Des dommages importants
Si plusieurs traitements et le maquillage ont permis d’estomper les cicatrices sur le visage de Me Longueville, celles-ci sont toujours visibles et « ne disparaîtront jamais », indique la poursuite.
Outre l’aspect physique, il y a aussi eu un impact psychologique ainsi que sur sa vie et son travail.
Accusée au criminel de voie de fait grave, voie de fait armée et voie de fait causant des lésions, Mme Morin est pour le moment libre, en attente de la fixation de la date de son procès.
Niant les faits qui lui sont reprochés, elle a plaidé non-coupable. Son avocat Me Franco Schiro entend vérifier si le délai de prescription au civil n’a pas été dépassé.
DSG
il y a 10 ansHow long does it take to check? Here's some free advice. You may find the answer in the Civil Code. However, please keep in mind that I don't do civil law.
Something about this story doesn't seem right. Something tells me that there was more to it than a woman flipping out and hitting someone with a glass made of glass.