Un nouveau Super plaideur!

Marie-Ève Buisson
2025-03-14 15:00:36

Le 8 mars dernier, Me Nicholas St-Jacques a rejoint officiellement les rangs des meilleurs avocats plaidants du Canada et des États-Unis.
Lors de la cérémonie officielle qui s’est déroulée à Maui, Hawaï, il a accepté sa nomination en tant que Fellow de l’American College of Trial Lawyers (ACTL).
Fondé en 1950, l'ACTL est composé des meilleurs avocats plaidants des États-Unis, du Canada et de Porto Rico.

Le titre de fellow du Collège est décerné, sur invitation et après une enquête approfondie, à des avocats expérimentés, experts en plaidoirie et ayant une carrière exemplaire en déontologie, professionnalisme, civilité et collégialité.
Membre du Barreau du Québec depuis 2008, Me St-Jacques pratique en droit criminel, pénal et disciplinaire. Il est actuellement avocat chez Le Groupe St-Jacques depuis 17 ans. Il est aussi chargé de cours et assistant dans l’enseignement à l’Université du Québec à Montréal
Être Fellow ce n’est pas rien, est-ce que vous avez été surpris d’avoir été nommé à l’ACTL?
Oui totalement. Je n’avais aucune idée que j’allais être nommé. Pour être Fellow à l’ACTL, il faut qu’il y ait des gens qui appliquent pour nous, sans qu’on le sache, puisque c’est un processus confidentiel. Je suis vraiment surpris et heureux de faire partie de ce groupe d’avocats extrêmement chevronnés.
Comment avez-vous trouvé la soirée?
C’était évidemment une très belle soirée, très chic. Nous étions peut-être 500 personnes. On avait une très belle délégation du Québec. C’était une belle ambiance, très vibrante. J’étais très heureux de partager du temps avec ma femme et mes enfants à Hawaï!
Que représente cette reconnaissance pour vous, tant sur le plan personnel que professionnel?

Évidemment c’est une très belle reconnaissance. Pour être nommé fellow, des juges, des collègues, des procureurs de la couronne doivent donner leur opinion sur notre compétence professionnelle. Je sens que le milieu juridique, dans son ensemble, apprécie la qualité de mon travail. Ça me donne une belle tape dans le dos pour continuer et persévérer dans mon milieu.
Est-ce que cette nomination va vous permettre d’envisager d’autres avenues pour votre pratique? De l’amener plus loin?
Maintenant que je suis nommé fellow, j’ai un réseau intéressant de collègues. Les activités qui sont offertes par l’ACTL nous permettent de faire du réseautage. C’est définitivement une belle opportunité pour rencontrer des gens très intéressants.
Au niveau de ma pratique, ça ne va pas changer grand chose. Je vais continuer à faire ce que je fais. Je ne vais pas développer d’autres domaines de pratique ou quoi que ce soit.
Selon vous, quels sont vos bons coups dans votre carrière?
Ce qui m’a le plus marqué dans ma carrière, c’est mon engagement au sein du Projet Innocence Québec. L’acquittement de Claude Paquin, 41 ans après sa condamnation pour double meurtre, reste un dossier qui m’apporte une immense source de fierté. C’est précisément pour défendre ce genre de causes que je me lève chaque matin.
Quel a été le plus grand défi de votre carrière en tant qu’avocat plaidant?
L’un de mes plus grands défis a été ma transition vers le droit criminel. J’ai débuté en litige commercial et effectué mon stage chez McCarthy Tétrault, une expérience que j’ai adorée, mais dans laquelle je ne me voyais pas à long terme. Passer au droit criminel a été un véritable saut dans l’inconnu, car je n’avais aucune expérience dans ce domaine. L’apprentissage a été exigeant mais aussi palpitant.
Avez-vous des conseils pour les avocats qui débutent en litige?
Le plus grand conseil que je peux donner c’est de toujours se soucier de vos collègues d’en face et de ceux qui vous accompagnent. Il faut toujours garder le plus haut niveau d’intégrité et s’assurer de rester cordial. Les gens avec qui on travaille vont peut-être devenir vos collègues.
Enfin, quelles sont les compétences requises pour être bon en litige?
Il faut être assez ordonné et capable de réagir rapidement. C’est un domaine qui est souvent rempli d'imprévus, il faut être capable de garder son calme. Je dirais aussi qu’il faut être conscient de son environnement et être à l’écoute des parties et du juge.
Karim Renno
il y a 2 heuresFélicitations à Me St-Jacques. Il s'agit d'une reconnaissance bien méritée.