Quand j'ai appris à taper ...
Julie Tondreau
2010-05-20 13:15:00
C’était un bon exercice musculaire puisque la pression que je devais exercer sur les touches devait être puissante et précise, en évitant que mes petits doigts soient pris entre deux lettres...
De plus, si l’action était trop rapide et mal synchronisée, j’aurais à séparer les grandes arches qui se seraient collé l’une à l’autre.
J’ai appris à l’école secondaire avec un semblable appareil manuel.
Toutes les touches sur le clavier étaient « peinturées » avec un liquide correcteur. C’était la méthode d’apprentissage drastique! Aucun logiciel n’existait à l’époque.
Heureusement, lorsque j’ai suivi mon cours d’agent de bureau, j’ai pu apprendre avec une machine à écrire électrique... Le plus génial avec cette formation, c’est qu’on avait également le privilège d’utiliser à l’occasion un ordinateur.
Le logiciel de traitement de texte Secrétaire personnel faisait des miracles pour nous.
Aucun papier correcteur n’était nécessaire et on pouvait corriger nos travaux sans les recommencer à zéro!
La première étude d’avocats où j’ai travaillé était très avant-gardiste, car elle utilisait ce logiciel.
Cependant, les formulaires de Cour avec feuilles de carbone m’obligeaient à utiliser du liquide correcteur pour chaque copie : vert pour la demanderesse, jaune pour la défenderesse, rose pour la Cour, bleu pour le tiers saisi et blanc pour l’original.
J’étais nerveuse et avais tellement peur de faire des erreurs que je les provoquais.
Résultat : j’avais les doigts de toutes les couleurs et l’endos que j’avais complété était imprimé du mauvais côté. Je devais encore une fois recommencer tout le travail!
Aujourd’hui, avec mon ordinateur portable, je peu compléter n’importe quel formulaire en un temps record et, de ma terrasse ensoleillée, commander l’impression sur mon écran pour une impression papier ultérieure ou à distance, lequel document sortira de l’imprimante de mon assistante qui se trouve à 7 kilomètres de chez moi!
N’est-ce pas beau la technologie ...
Rollande
il y a 14 ansC'était quand même le bon temps. J'ai eu le même cheminement que vous sauf que je suis encore ici avec les avocats. Je m'ennuie un peu de cette période où tout était plus simple.
Anonyme
il y a 14 ansEnfin on pense à nous sur ce site.
Anonyme
il y a 14 ansLes parajuristes, on mérite autant que les avocats et les secrétaires, si ce n'est plus d'avoir notre couverture médiatique.
Pourquoi n'allez-vous pas parler à nos instances représentatives comme CAP par exemple ?
Anonyme
il y a 14 ansJ'ai assisté à une de vos formations donnée par vous. C'était il y a longtemps mais en lisant votre chronique j'ai cru vous entendre. Bonne continuation et merci de représenter si bien notre profession.
Anonyme
il y a 14 ansSi je comprends bien, maintenant que vous avez les ordinateurs portatifs la vie est belle.
Alors, faudrait penser à travailler un peu plus et à bitcher un peu moins dans la profession.
Un avocat qui vous dit tout haut ce que nous sommes nombreux à penser.
Julie Tondreau
il y a 14 ans> Si je comprends bien, maintenant que vous avez les ordinateurs portatifs la vie est belle.
> Alors, faudrait penser à travailler un peu plus et à bitcher un peu moins dans la profession.
>
> Un avocat qui vous dit tout haut ce que nous sommes nombreux à penser.
Julie Tondreau
il y a 14 ansBonjour,
Je suis consciente que ce problème existe dans certains bureaux d'avocats, mais aussi dans d'autres domaines.
Est-ce que mon article a un lien avec votre critique?
Anonyme
il y a 14 ansNon il est sans rapport mais c'est plutôt une suggestion.
> Bonjour,
>
> Je suis consciente que ce problème existe dans certains bureaux d'avocats, mais aussi dans d'autres domaines.
>
> Est-ce que mon article a un lien avec votre critique?
Anonyme
il y a 14 ans>>m’amusais à les remplir avec un gros engin
Je ne l'invente pas, c'est au 2e paragraphe !
Julie Tondreau
il y a 14 ansAuriez-vous l'esprit mal tourné, monsieur ou madame l'anonyme?...
> >>m’amusais à les remplir avec un gros engin
>
>
> Je ne l'invente pas, c'est au 2e paragraphe !