Un petit cabinet poursuit son ascension
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Audrey Bonaque
2021-12-15 15:00:00

Lancé en 2018, le cabinet continue d’ouvrir des bureaux à travers la province. En mars dernier, il comptait 25 avocats et sept bureaux. Aujourd’hui, il compte 28 avocats qui travaillent à travers onze bureaux au Québec.
« Pour l'instant, il y aura un avocat dans chaque nouveau bureau. C’est vraiment important de prioriser les besoins de nos clients. Les clients n’auront pas à voyager pendant plus d’une heure pour aller voir leur avocat. L’avocat n’aura pas besoin de conduire deux heures pour venir au bureau et pourra se déplacer directement au bureau dans sa ville », explique Me Veronica Vallelonga, la cogestionnaire du cabinet.
Quelles sont les forces de ce cabinet ? Une équipe familiale, la conciliation travail-famille et la satisfaction des clients. C’est ce qu'ont développé Me Vallelonga et Me Xavier Cormier Lassonde, qui ont débuté l’expansion du cabinet en 2019.
« On est un cabinet d'avocat moderne qui n’est pas traditionnel. Nos avocats font du télétravail. Par exemple, notre prochain stagiaire va travailler à partir du Mexique. (...) On donne la chance à nos avocats d’avoir une conciliation travail-famille. On permet aux avocats de vraiment travailler de n'importe où dans le monde », souligne Me Vallelonga.
Malgré les départs de cinq avocates en congé de maternité, l’équipe sera complétée avec l’arrivée d’au moins six avocats, stagiaires et étudiants en droit dans les prochaines semaines.
« On a beaucoup de stagiaires, des étudiants en droit et des avocats juniors qui veulent travailler avec nous. On va leur donner l’opportunité de joindre l’équipe et de grandir au sein du cabinet », explique-t-elle.
Un cabinet qui prend de l’ampleur
Cette année a été d’autant plus marquante pour le cabinet avec l’embauche de nouveaux avocats et responsables administratifs dans ses rangs.
« Je suis vraiment reconnaissante qu’on ait trouvé une équipe en feu. Les avocats aiment partager leurs opinions avec nous. On leur donne beaucoup à l'interne et on reçoit beaucoup d'amour en retour (...) On ne serait pas arrivé jusqu’ici sans cette équipe derrière nous. On est stable et content. On est une dream team », explique Me Vallelonga.
En plus d’offrir une flexibilité au niveau des horaires de travail, il n’y a aucune hiérarchie au sein de l’équipe. Les gestionnaires n’ont pas plus d’avantages que les avocats et adjointes. C’est la plus grande fierté de Me Vallelonga.
« On est vraiment plus qu'un cabinet d'avocats. On est une grande famille. On se voit plusieurs fois par semaine, on planifie des activités, on fait des appels zooms et des « lunch and learn ». On développe le sentiment d'appartenance à une équipe, à une grande famille », dit-elle.
À l’écoute des besoins des clients et de ses employés, ce cabinet semble réussir à tous les niveaux. En atteignant de nouveaux objectifs, le cabinet continue à croître tout en se rapprochant de ses clients.
« En début 2022, on a l’intention d’ouvrir un bureau à Saint-Jérôme. L'objectif principal de cette nouvelle année sera de s’implanter hors du Québec, mais les plans ne sont pas encore finalisés. On a énormément de beaux projets pour le cabinet », nous confie Me Vallelonga.
La prochaine année ne leur sera pas de tout repos !
Pigeon dissident
il y a 3 ansIntéressant comme concept mais je doute que ça soit vraiment profitable .
YB
il y a 3 ans"On est une dream team", explique Me Vallelonga.
On s'en reparlera le jour où Devichy eclipsera les Pringle, Schmitt et Goldwater de cette province..
Anne-France Goldwater
il y a 3 ansI certainly wish my young colleagues all the success in the world. We live in an era of unprecedented demand for legal services.
That said, we are professionals, not businessmen.
I am very concerned that this "business model" seems to entail hiring young lawyers who are very inexperienced, who are left to their own devices, in their homes (and elsewhere! Mexico??), who I do not think are not going to learn adequately by having "lunch & learn" sessions (I am relying on the explanations provided above!).
I think this may mislead the public. People may think they are hiring a lawyer who is a member of an established firm with all that this entails in terms of resources and support (I viewed their website and this is the image it fosters), when in fact they are hiring someone more akin to a solo practitioner without resources.
I am not speaking in the abstract.
Perhaps what bothers me most of all is that they may be misleading the young lawyers they hire with the promise of a "woke" experience that is patently false. You cannot build a real litigator by promising flowers and fantasies. Litigation is grueling, it requires stamina, it requires study, and hardest of all, it requires «doigté» and developing a sense of good judgment (which the legislator now requires in our Code of Civil Procedure!!).
Last point: I hope somebody tells that young stagiaire that it may not be in his or her best interest to "stage" 4600 km from home. (I feel I should add that my firm is probably the MOST digitized firm in the City of Montreal, and has been since I founded it in 1981. Physical proximity still means something in a digital age. Also: we speak Spanish at G-D. And Arabic. And Hebrew. Hmmm. I would invite that Mexican stagiaire to call me).