Droit de grève pour les étudiants?

Emeline Magnier
2013-12-03 13:15:00

Le scrutin avait été suggéré lors de l'assemblée générale d'automne par les membres, pour demander au gouvernement de se pencher sur les problématiques engendrées par un conflit étudiant.
«Nous sommes d’avis qu’il est illogique qu’une association étudiante, formellement reconnue par le gouvernement via la Loi sur l’accréditation et le financement des associations d’élèves ou d’étudiants, ne puisse jouir légalement d’aucun moyen de pression. Nous sommes d’avis que ces associations étudiantes devraient bénéficier d’un contrepoids légalement reconnu. Ce contrepoids vise les décideurs gouvernementaux, les décideurs universitaires, de même que les décideurs facultaires», peut-on lire dans le communiqué diffusé par l'AED.
Judiciarisation des décisions
Le fait qu'un étudiant qui n'est pas en accord avec le résultat d'une assemblée générale puisse poursuivre une association étudiante est particulièrement problématique pour l’AED.
D'après l'association, des balises claires doivent être posées autour du vote de grève, notamment sur la représentativité, afin d'éviter une judiciarisation des décisions prises par l'association.
L'association étudiante estime que les conflits risquent de se répéter à l'avenir et appelle en conséquence le gouvernement à se pencher sans plus tarder sur cette question.