Jusqu'à la Cour suprême...

L'équipe Droit-Inc
2012-03-15 13:15:00

Interrogée sur son expérience et sur ce qui l’a le plus marquée dans le processus de sélection, Aida Setrakian répond rapidement que « tout est impressionnant et tout arrive si rapidement ! »
De son côté, Sherif Foda confie que de s’asseoir avec des juges de la Cour suprême pour parler de son parcours professionnel, peut être très impressionnant et même intimidant. Pourtant, on se rend compte rapidement de l’amabilité des juges, assure-t-il.
« Ils font tous réellement preuve d’intérêt, car ils cherchent à apprendre et à connaître les candidats dans le but de faire le choix le plus judicieux pour leur équipe. C’est très rassurant », ajoute l'ex-étudiant.
Les deux candidats se disent enthousiastes et heureux de l’opportunité qui s’offre à eux. Ils espèrent apprendre beaucoup au sujet du fonctionnement de la Cour, et pouvoir mettre leur savoir et leur expérience à contribution.
En effet, tous deux amènent des bagages importants et différents l’un de l’autre. L'ex-étudiante, qui a terminé des études en communication et en sciences des religions à l’Université Concordia (baccalauréat), ainsi qu'à l’Université McGill (maîtrise), s’est ensuite lancée en droit et a terminé un JD et une Licence en droit.
Son parcours est parsemé d’expériences telles que des stages d’été et des assistanats de recherche, notamment pour la Vice-doyenne à la recherche. Elle a d’ailleurs complété des entrevues auprès de femmes juives et musulmanes à Berlin l’été dernier. « C’est une nouvelle extraordinaire qui reflète bien la grande intelligence et la profondeur d’esprit d’Aida ! », a commenté la Professeure Fournier à l'annonce du succès de l'ex-étudiante.
Sherif Foda a plutôt choisi de compléter une licence en droit pour obtenir un JD, et poursuivre ensuite à la Maîtrise en droit, diplôme qu’il termine actuellement à Oxford, en Angleterre. Son parcours est également agrémenté d'activités personnelles et professionnelles qui s’ajoutent à son dossier scolaire notable.
Si les parcours diffèrent, les deux stagiaires ont deux point communs : ils ont tous deux participé au concours de plaidoirie Willem C. Vis Commercial Arbitration Moot, et ont complété avec brio le programme national, véritable tremplin académique menant au double diplôme en common law et droit civil.
Ils sont d’ailleurs d’avis que cette formation dans les deux systèmes de droit canadien fut un outil indispensable à leur succès. Selon eux, l’approche comparative dans l’enseignement du droit civil et de la common law permet en effet aux étudiants d’apprendre et de comprendre les différences qui influent la pratique aujourd’hui.
Ils encouragent d'ailleurs les étudiants à participer à des activités scolaires, des concours de plaidoirie et à compléter le programme national.
Le doyen de la Section de droit civil, Sébastien Grammond, a tenu à féliciter les heureux élus. Selon lui, le fait que la Cour suprême choisisse régulièrement des diplômés de la Section de droit civil d'Ottawa témoigne de la qualité de la formation que celle-ci offre.
Cet article a été reproduit ici avec l'autorisation de la Section de Droit civil de l'Université d'Ottawa.