Stages 2012 : Québec, en mode relax

Céline Gobert
2012-02-02 10:15:00

« On n’a pas l’occasion de voir autant de monde ici, déclare Laura Trempe, 21 ans, en 2ème année de droit. En plus, l’offre est très diversifiée »
« L’ambiance est très relax, très détendue, il y a beaucoup de personnes différentes, certaines travaillent dans le privé, d’autres dans le public. Ça nous permet d’avoir les deux points de vue », ajoute, quant à elle, Emilie Beschenes, 21 ans, en seconde année également.
Car, parmi les habitués (Norton Rose, Blakes, RSS ou McCarthy), on trouve des kiosques où l’offre se fait différente. Une alternative aux gros cabinets.
A l’image du cabinet Beauvais Truchon qui est venu rencontrer tout particulièrement les étudiants de Québec. Parmi eux, ils disent rechercher « de futurs associés ».

La différence avec de plus grands cabinets ?
« Nous offrons un contact plus direct avec les dossiers, les avocats. Il y a moins de hiérarchie que dans les grands cabinets », dit-elle.
Me Benoît Roy-Démy, de la Confédération des Syndicats Nationaux, est également venu offrir « une autre vision de ce qui peut se faire en droit », dit-il.
La CSN, regroupement de 2700 syndicats sur le territoire québécois, permet en outre à l’étudiant, en fin de stage, de choisir entre deux orientations : travailler au service juridique de la CSN ou en tant que conseiller syndical à l’intérieur même des fédérations.

« Comme nous étudions dans un milieu francophone, je pense qu’ils viennent chercher une manière de penser qui peut être différente de quelqu’un qui a fait ses études seulement en milieu anglophone », pense Martin Nolet, 22 ans, en 2ème année de droit.
« Souvent, je trouve qu’on a à se défendre d’avoir étudié à Laval, c’est un peu dommage », confie, quant à elle, Audrey Bedard, 23 ans, en 2ème année.

A l’instar de Bruna Guedes Alcoforado Farias, 27 ans, étudiante à Laval, mais aussi... bachelière en droit au Brésil, ex-assistante de courtier en douane, trilingue.
« Je suis venue m’intéresser aux domaines de pratique des cabinets, je m’intéresse particulièrement au droit maritime, au droit des affaires, même si je suis bien sûr ouverte à toutes les opportunités », dit-elle.
Seul déçu, Zakaria Traore, 27 ans, qui effectue sa première session à Laval, après des études en droit international à Genève.
« Tout est impeccable, mais je regrette un peu l’absence d’ONG, c’est important à mon avis », déclare-t-il.