Les 9 types d’avocats qui n’iront nulle part
Suzanne Dansereau
2016-11-21 14:30:00
En outre, les salaires qui subissent les plus fortes hausses sont ceux où l’on demande de bonnes habiletés sociales, apprend-t-on dans le Huffpost. Les habiletés sociales relèvent de l’intelligence émotive. La firme américaine de gestion de ressources humaines TalentSmart estime que l’intelligence émotive représente 58% de la performance d’un employé.
On repère facilement les avocats qui en sont dépourvus: c’est celui qui crie alors qu’on essaie de travailler; celui qui prend le crédit d'une idée qui ne vient pas de lui; celui qui s’éclipse lorsque vient le temps de mettre l’épaule à la roue...La liste est longue.
Voici neuf traits de personnalités qu’il faut faire taire si l’on veut avancer dans sa carrière.
1- Le peureux. L’avocat motivé par la peur se comportera de façon irrationnelle. Il blâmera les autres, cachera ses erreurs et n’osera pas défendre ses croyances ou ses valeurs.
2- Le détraqueur. Ce juriste est tellement négatif et pessimiste qu’ils empoisonne l’atmosphère et démoralise les autres. Il sème la peur et l’inquiétude même dans les situations les plus bénignes.
3- L’arrogant. L’arrogance est une fausse confiance en soi. Elle masque une profonde insécurité. Celui qui agit de façon arrogante le fait souvent parce qu’il se sent menacé. Son comportement est non seulement désagréable mais il cache aussi une faible performance.
4- Le mouton. C’est l’associé qui dit: « On a toujours fonctionné comme ça » quand on lui présente quelque chose de nouveau. Il n’a aucune indépendance d’esprit et choisit toujours la voie de la moindre résistance.
5- Le lésé. Si sa performance laisse à désirer, cet avocat se plaindra que c’est parce qu’on ne lui a pas donné de chance. Ce qu’il ne réalise pas, c’est que c’est son attitude qui lui nuit, pas le manque d’opportunités.
6- Le caractériel. C’est l’associé qui n’arrive pas à contrôler ses émotions. Il s’en prend à un confrère alors que ce dernier n’a rien à voir avec ses débordements. Les caractériels manquent de jugement quand ils sont envahis par leurs émotions et il n’arrivent pas à établir de bonnes relations avec leurs collègues.
7- La victime. L’employé qui joue à la victime suscite d’abord notre empathie. Puis on se rend compte que cet employé a souvent besoin d’aide… La victime refuse toute responsabilité et fait une montagne de toute nouvelle demande.
8- Le crédule. C’est celui qui dit oui à tout, tout le temps, même quand c’est à son désavantage. On a pitié de lui mais on ne le respecte pas. Il n’ira pas loin. Il faut savoir se tenir debout quand c’est le temps.
9- Monsieur « pardonnez-moi ». Si beaucoup de gens ne demandent pas assez souvent pardon, d’autres passent leur temps à le faire. Au travail, l’avocat qui demande pardon avant d’émettre une idée ou de poser un geste manque de confiance en lui. Comme si le fait de s’excuser lui servira de protection. C’est une peur de l’échec. Quand vous émettez une idée, il est important qu’elle se solidifie dans votre ton et votre langage corporel. Assumez vos idées et partagez-les avec confiance!
Le désir d’évoluer?
On a tous manifesté un ou quelques-un de ces traits de personnalités à un moment donné dans notre carrière. Aucun d’entre eux n’est mortel, parce qu’avec le désir de mieux se connaître soi-même et d’évoluer, on peut apprendre à les contrôler et à améliorer notre intelligence émotionnelle.
À bon entendeur!