Covid-19

Mises à pied d’avocats chez Baker McKenzie

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Florence Tison

2020-09-04 10:15:00

Si le confinement diminue, les coupes, elles, ne sont pas finies!
Colin Murray, patron de Baker McKenzie en Amérique du Nord. Source : Site Web de Baker McKenzie
Colin Murray, patron de Baker McKenzie en Amérique du Nord. Source : Site Web de Baker McKenzie
Après avoir subi une baisse de salaire de 10 % en avril dernier, les avocats canadiens chez Baker McKenzie ne sont pas au bout de leurs peines.

Voilà que le géant du droit procède à des mises à pied d’avocats aux États-Unis, au Mexique et aussi au Canada, révélait mardi ''Above The Law''. D’autres professionnels juridiques chez Baker McKenzie seront aussi touchés par les coupures.

Baker McKenzie a confirmé par courriel, et indique souffrir des dérangements croissants des marchés financiers et des affaires dans le monde suite à la pandémie.

On ignore pour l’instant combien d’avocats canadiens seront affectés, ni pendant combien de temps, mais on sait au moins quelque chose de positif : les coupes de salaire de 10 % infligées en avril prendront fin avec l’année (puisse-t-elle finir vite, cette année 2020!), le 31 décembre prochain. Prix de consolation?

Quatrième plus gros cabinet d’avocats aux États-Unis seulement, Baker McKenzie compte plus de 4 800 avocats à travers le monde, dont 35 à son bureau de Toronto. On ne compte pas dans ce nombre les associés, évidemment.
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3 commentaires
  1. Felipe
    Felipe
    il y a 4 ans
    Pas seulement eux
    D'autres cabinets nationaux ont également décidé de maintenir les baisses de salaire jusqu'au 31 décembre 2020 malgré le plein retour des activités, et le retour des profits. Ce serait bien que Droit Inc. fasse (objectivement, et non pas seulement en se fiant sur ce que disent les managing partners, ceux-ci ayant tendance à tracer un portrait aveuglément positif) un inventaire des mesures ainsi maintenues, question de permettre aux effectifs ainsi affectés de pouvoir de prendre des décisions éclairées quant à leur avenir.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 4 ans
      COVID
      Le COVID a le dos large. Par contre, c'est une vision court terme et mal connaître la nouvelle génération de penser qu'ils vont accepter sans rien dire/faire. À moins que cela fasse partie de la stratégie du cabinet d'augmenter son taux de roulement

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 4 ans
    malgré le plein retour des activités ?
    Quel champs d'activité affecté négativement par cette crise a-t-il repris du poil de la bête ?

    (à par le droit criminel).

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