De Cloutier Cabanes à Dufour Mottet

Dans son nouveau cabinet, Dufour Mottet, Me Marie-Ève Zuniga, qui était anciennement chez Cloutier Cabanes, continuera de pratiquer du litige civil et commercial.

Grosso modo, sa pratique demeurera essentiellement la même, sauf qu’elle travaillera près de chez elle, sur la rive nord.

« C’était une question de transport, précise-t-elle à Droit-Inc. Je voulais éviter le trafic! Mon choix a aussi été motivé par l’opportunité de me joindre à un cabinet ayant une grande notoriété en litige civil et commercial. »

L’avocate se dit heureuse de voir sa pratique demeurer sensiblement la même, étant passionnée de litige civil.

« J’aime proposer des raisonnements, des arguments devant la cour. » Du même souffle, elle mentionne toutefois qu’elle estime essentiel de bien gérer ses dossiers afin d’éviter que ses dossiers ne s’y rendent, à la cour.

« Comme l’adage le dit, le pire des règlements vaut le meilleur des procès. En évitant la cour, on sauve des honoraires et des délais judiciaires importants. En plus, même si on est convaincu de ses opinions, on ne peut jamais savoir comment le juge va trancher », relativise-t-elle.

Une carrière en cabinet

Après avoir complété son stage du Barreau en 2012 au sein du groupe MTY Food, où elle a ensuite travaillé comme avocate pendant près de deux ans, Me Zuniga a poursuivi sa carrière au sein de la Corporation d’avocats Mathieu.

Il ne faut pas croire que son changement de vocation est dû au fait qu’elle n’aimait pas la vie en entreprise.

« Contrairement à ce que certains peuvent croire, la charge de travail est la même en entreprise. Le rythme y est effréné comme dans un cabinet privé, parce que notre client est à quatre portes de nous! »

Autre mythe qu’elle déboulonne: à ses yeux, les dossiers y sont très variés.

Chez MTY Food, sa pratique comprenait plus de gestion. L’ancienne de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) explique qu’elle y effectuait notamment de la rédaction de contrats et de la révision de baux.

« Les deux seules choses que je ne faisais pas, c’est des litiges et plaider! »

D’ailleurs, c’est sa passion du litige, qui l’a poussé à poursuivre sa carrière dans des cabinets privés.