De Gowlings à Tory’s
Marie Pâris
2016-01-18 08:30:00
Elle traite notamment de responsabilité des produits, d’assurances, de baux et contrats commerciaux, de recours collectifs, de litiges autour des valeurs mobilières et de conformité. « J’avais une pratique générale à Gowlings, et je voulais me recentrer plus sur les recours collectifs », explique l’avocate. Ce qu’elle fait maintenant chez Tory’s.
« En effet, c’est une façon de faire avancer ma carrière, avoue la jeune femme de 27 ans. Tory’s, c’est un cabinet que j’avais un peu à l’oeil depuis son ouverture… Je le trouvais audacieux de s’installer dans le marché des recours collectifs au Québec, déjà un peu saturé. »
Me Lozowik est ravie de sa nouvelle et jeune équipe. Elle apprécie l’approche très collaborative du cabinet, qui travaille beaucoup avec le bureau de l’Ontario. « C’est une approche gagnante pour les clients », indique l’avocate.
Arrivée à Gowlings en 2012, Me Lozowik y avait notamment fait son stage. Elle assure avoir quitté en très bons termes le cabinet. Et heureusement. « On est dans le même building, c’est inévitable de se croiser ! » rit l’avocate.
S’investir dans la communauté
Trilingue (anglais, français et polonais), Me Lozowik a publié à deux reprises dans la revue Finance et investissement des articles au sujet des courtiers immobilier, et est co-auteure du chapitre Valeurs mobilières du JurisClasseur quant au régime d’inscription. Elle est en outre membre de la Jeune Chambre de commerce et du Jeune Barreau de Montréal, et veut continuer à s’investir dans la communauté.
Membre du Barreau du Québec depuis 2012, l’avocate a complété un baccalauréat en droit à l’Université de Montréal. Elle a également suivi un certificat en Droit européen à l’Université Jean Moulin en France en 2008, puis un certificat au London Institute of International and Comparative Law en 2009.
Pendant ses études, elle a été assistante de recherche pour deux professeurs en droit des affaires et en procédure civile, et a suivi un stage auprès de l’Honorable Jean-François Buffoni de la Cour supérieure.
« Au début, je voulais faire du droit des affaires, explique Me Lozowik. Avec ce stage à la Cour, le monde du litige s’est démystifié, j’ai vu qu’il n’y avait pas que des orateurs-nés et qu’avec du travail on pouvait y arriver. Finalement, à travers mes stages, j’ai découvert que j’avais plus d’intérêt pour le litige que pour le corporatif… »