Deux nouvelles chez Sodavex

Me Sophie Douville a été embauchée chez Sodavex le 16 juillet dernier, après cinq années passées chez Rolls-Royce à titre de directrice juridique.

« J’ai quitté Rolls-Royce en 2009 parce que j’ai eu une petite fille », précise-t-elle.

Depuis, elle languissait de se remettre au travail.

C’est chose faite aujourd’hui puisqu’elle intègre l’équipe de six avocats en droit de l’environnement.

Un domaine qu’elle connaît très bien puisqu’elle détient un diplôme en biochimie, « très utile en litiges et en technologies de l’environnement », dit-elle.

Une polyvalence qui a payé

Si Me Douville, spécialiste en propriété intellectuelle et qui avait effectué son stage chez FMC, a été embauchée par Sodavex, c’est en raison de sa polyvalence, indique-t-elle.

« Je suis une experte en négociation de contrats et en transactions commerciales. Je suis capable de faire les deux, ce qui est rare. »

Chez Rolls-Royce, où il n’était pas seulement question d’autos mais aussi de turbines à gaz par exemple, elle développe une certaine expertise côté énergie, électricité.

Une expérience qui va lui servir dans son nouvel emploi.

Chez Sodavex, elle représentera le côté patronat, et s’occupera entre autres de l’expropriation de certificats d’autorisations.

« On aide nos clients à en obtenir en cas d’avis de non-conformité. S’ils veulent construire près d’une rivière, par exemple », explique-t-elle à Droit-Inc.

Plan Nord

Son avis sur la question du Plan Nord ?

« C’est extraordinaire d’une certaine façon », dit-elle.

Selon l’avocate en droit de l’environnement, cela va permettre la création et le développement de nombreux emplois, tant sur le plan du transport que minier ; des emplois qui vont également concerner les avocats.

« Il s’agit d’une activité économique intéressante pour le Québec mais qui ne doit pas être prise à la légère », ajoute Anissa Chekir, embauchée comme stagiaire le 3 juillet dernier.

Selon cette ancienne adjointe juridique de Norton Rose, le Québec doit agir avec beaucoup de transparence et en lien avec les communautés qui habitent les lieux.

« Je suis d’accord pour exploiter nos ressources mais il faut le faire de manière idéale. Il y a l’appât du gain, mais aussi des conséquences et responsabilités à considérer. »

Passionnée d'environnement

Si cette passionnée d’environnement a choisi Sodavex pour effectuer son stage, c’est, entre autres, parce qu’il s’agit d’un cabinet boutique.

« Je pense que c’est la meilleure manière de faire son entrée dans un domaine aussi précis que celui-là. De plus, la structure permet de tisser plus de liens, de s’entraider, je trouve cela vraiment intéressant », confie-t-elle.

À l’issue de ses six mois, Sodavex choisira peut-être de l’embaucher.

Pour le moment, elle s’avoue très chanceuse d’avoir été prise à ce poste non affiché.

« C’est une très belle opportunité à saisir. Je suis très contente de ma position », déclare-t-elle, quatre semaines de travail plus tard.