Lauréate du Mois de l’Histoire des Noirs
Daphnée Hacker-B.
2015-02-05 13:15:00
En entrevue, la jeune femme énergique avoue être très flattée par le prix. « Je ne sais même pas encore à ce jour qui a soumis ma candidature, c’est un honneur pour moi en tout cas », soutient celle qui a été notamment présidente puis porte-parole de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec (PLQ).
En plus de gagner divers prix et bourses pour son engagement, elle a décidé en 2012 de se présenter comme candidate aux élections provinciales contre le péquiste Jean-François Lisée, dans la circonscription de Rosemont.
Un séjour chez Lapointe Rosenstein
Après avoir effectué son baccalauréat en droit et un MBA, la jeune femme a décroché un stage au cabinet Lapointe Rosenstein. Elle a pu participer à divers dossiers, mais avoue avoir particulièrement aimé ceux qui touchaient le droit commercial. Elle a pu côtoyer des associés « aussi sympathiques qu’exigeants », comme Mes Serge Boucher, Eric Maldoff et Michel Ménard.
Prochaine étape ? « J’ai décidé d’aller faire une maîtrise à l’étranger, de continuer à étudier pour un temps. Je veux voir ce que le monde a à offrir et ce que je peux offrir au monde. Je veux me construire un bagage de vie avant de prendre une décision définitive sur mon avenir », répond-elle.
Depuis la création de La Table ronde du Mois de l’Histoire des Noirs, il y a 24 ans, l’organisme planifie chaque année des centaines d’activités au cours du mois de février pour mettre en avant-scène l’histoire de la communauté.
Le devoir de mémoire
Selon Me Cadet, on oublie trop souvent que le Canada possède un passé où la traite des Noirs et l’esclavagisme étaient des pratiques répandues. « Nous n’avons pas à nous battre comme nos ancêtres, mais nous avons le devoir de mémoire », juge la jeune femme de 24 ans.
Elle ajoute que les principes de droit assurent aujourd’hui l’égalité de tous les groupes culturels, mais dans les faits certaines injustices persistent. « Il faut continuer à faire avancer l’égalité car elle est loin d’être acquise dans tous les domaines. »
Me Cadet et les onze autres lauréats sélectionnés sont ainsi photographiés et présentés dans le calendrier annuel de l’organisme, en choisissant un terme qui représente leur vision du monde. « J’ai choisi le progrès, car je crois qu’on peut toujours améliorer les choses, améliorer notre vie, ensemble et égaux, en société », conclut-elle.